Jeudi 13 Octobre 2016

Temps

Temps ordinaire

Semaine

Jeudi

Complément

Psaume

Psaume 126 (125)

Ramène nos captifs

1
Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion, *
 
nous étions comme en rêve !

2
Alors notre bouche était pleine de rires,
 
   nous poussions des cris de joie ; †
 
alors on disait parmi les nations :
 
   « Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! » *
3
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
 
   nous étions en grande fête !

 
          ~

4
Ramène, Seigneur, nos captifs,
 
comme les torrents au désert.

5
Qui sème dans les larmes
 
   moissonne dans la joie : †
6
il s’en va, il s’en va en pleurant,
 
   il jette la semence ; *
 
il s’en vient, il s’en vient dans la joie,
 
   il rapporte les gerbes.

Lectures du jour

Commentaire

Qu’adviendra-t-t-il des autres ?

Puisque rien ne peut nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ, que se passe-t-il pour celles et ceux qui ne le (re)connaissent pas ?
En raison de sa propre histoire, Paul ne peut éviter la question. De plus, Dieu renierait-il la promesse faite à son peuple ?
On comprend la tristesse de l'apôtre, qui va jusqu'à souhaiter être séparé du Christ pour rester solidaire de ses coreligionnaires, ses frères. Tristesse incommensurable, qui ne sera dépassée que par la confiance de Paul dans l’accomplissement du plan de Dieu.

Une autre question qui trouble Paul : au nom de quoi affirmer qu'Israël s'est fourvoyé et que les croyants au Dieu de Jésus-Christ sont dans le vrai ? Il cherche donc un critère et, dans la droite ligne de ce qu'il a écrit jusqu'ici, souligne l'absolue liberté des choix de Dieu.
C'est ainsi qu'il comprend que Dieu a choisi Isaac plutôt qu’Ismaël. Ce dernier est le fruit d’une manière humaine de forcer le destin : Sarah voulait être sûre que la promesse faite à Abraham aurait une suite. Isaac, par contre, est vraiment fruit d'une promesse divine qui transforme l'impossibilité humaine en possible de Dieu.
Ainsi pour Jacob et Esaü, Caïn et Abel. Ne butons pas sur l'hébraïsme un peu choquant : « aimer-haïr » : c’est simplement une manière de dire « préférer »).
La liberté de Dieu qui appelle diffère donc fondamentalement des compréhensions et contingences humaines.
La réflexion de Paul ne parle pas du salut individuel de l'un ou de l'autre, mais bien de la conception de la promesse, d'une promesse qui s'accomplit librement, soit – et il l'a déjà dit – hors de tout mérite ou action humaine.

Sujets de prière

Oraison

Dieu très saint, Père de tous les croyants,
par la grâce du mystère pascal,
multiplie le nombre de tes enfants,
pour la gloire de ton nom;
que ton Eglise ait la joie
de voir accomplie ta promesse
à notre père Abraham.
Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

Cantique 22-01 (du recueil Alléluia)

O Dieu, tu es fidèle