Vendredi 13 Mars 2015

Temps

Temps du carême

Semaine

Vendredi de la troisième semaine

Complément

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Lectures du jour

Commentaire

Toi qu'on dit inguérissable, mal aimée, je te guéris, je t'aime.

Le serviteur, ici, c'est celui que son patron aime, dont il veut le bien, et qui par conséquent n'a rien à craindre, étant «de la maison». D’autant moins en regard de la déclaration du v. 11, riche de signification: les peuples étrangers seront détruits, sans autre. Mais les souffrances du peuple élu ont un caractère différent. Elles sont nécessaires, parce que, étant donnée la sainteté de Dieu, le péché ne peut pas rester impuni. Mais elles sont éducatives, et débouchent sur la délivrance. La punition de Dieu n'est pas destructrice, mais constructive.
La plaie est douloureuse, mais... Cette description de la souffrance actuelle du peuple est, de nouveau, saisissante. Nous y trouvons le style de Jérémie, son génie parabolique, sa sensibilité frémissante, sa sympathie ardente. - L'image qui domine ici est celle de la maladie, d'une maladie pour laquelle il n'y a pas de remède, et au secours de laquelle personne ne vient. Il est vrai que cette épreuve a été méritée. Si Dieu frappe de la sorte son peuple, lui donnant parfois l'impression qu'il est son ennemi, c'est à cause de la multitude de ses péchés. Mais les ténèbres ne dureront pas toujours. Les oppresseurs seront vaincus, les dépouilleurs seront dépouillés. Personne ne pourra plus appeler cette nation : la répudiée ; le Seigneur va soigner et guérir.

Oraison

Seigneur notre Père,
ton Fils, premier-né d’une multitude de frères et de soeurs,
a porté la souffrance des désespérés,
des opprimés et des persécutés:
pardonne la dureté de notre coeur,
et donne-nous la force d’une conversion véritable,
puisque Christ est mort pour tous les êtres humains,
et qu’il est vivant maintenant et pour les siècles des siècles.

Cantique 47-01 (du recueil Alléluia)

Je n'ai plus rien à craindre