1
Pourquoi ce tum
ulte des nations,
ce vain murm
ure des peuples ?
2
Les rois de la t
erre se dressent,
les grands se liguent entre eux
contre le Seigne
ur et son messie :
3
« Faisons saut
er nos chaînes,
rejet
ons ces entraves ! »
4
Celui qui règne dans les cie
ux s’en amuse,
le Seigneur les to
urne en dérision ;
5
puis il leur p
arle avec fureur
et sa col
ère les épouvante :
6
« Moi, j’ai sacr
é mon roi
sur Sion, ma s
ainte mont
agne. »
7
Je proclame le décr
et du Seigneur ! †
Il m’a d
it : « Tu es mon fils ;
moi, aujourd’hu
i, je t’ai engendré.
8
Demande, et je te donne en hérit
age les nations,
pour domaine la t
erre tout entière.
9
Tu les détruiras de ton sc
eptre de fer,
tu les briseras comme un v
ase de potier. »
10
Maintenant, r
ois, comprenez,
reprenez-vous, j
uges de la terre.
11
Servez le Seigne
ur avec crainte,
rendez-lui votre homm
age en tremblant.
12
Qu’il s’irrite et vous
êtes perdus :
soudain sa col
ère éclatera.
Heureux qui trouve en lu
i son refuge !
Commentaire
Et pour suivre…
Trois jours encore… Quel travail d’orfèvre, d’ingénieur, de visionnaire !
De nouveau : placer la lumière qui troue l’obscurité. Mais cette fois par des luminaires différents du jour et de la nuit : soleil, lune, étoiles « pour éclairer la terre… et pour scander les fêtes, les prières, les rencontres, les jours du calendrier ».
Ainsi les auteurs de ce récit de la Création énoncent subtilement deux vérités transformatrices pour le peuple qui se trouve en exil à l’époque de cet écrit… et pour nous au 21e siècle : Les astres ne sont pas à regarder comme des dieux (ainsi à Babylone, comme dans l’astrologie moderne); ils servent au contraire à rythmer nos journées d’activités et de repos, ainsi que notre relation à Dieu dans la prière et dans le rassemblement cultuel ! Tov ! dit Dieu : quatrième jour.
Et maintenant les créatures au ciel et dans les mers, chacune avec son système de reproduction et de subsistance… Observez la nature, quelle merveille dans ces deux domaines, et que d’espèces à l’infini ! Tov ! dit Dieu en les bénissant : cinquième jour.
Ne restent plus que les créatures sur la terre solide : animaux sauvages, bétail, bestioles de toute espèce, chacun avec son système de reproduction et de subsistance, tant d’espèces à l’infini – oui, je me répète !… Mais c’est qu’il faut lire, comprendre et vivre tout cela comme un poème, une chanson épique et son refrain – Tov ! dit Dieu…
Mais la journée n’est pas finie, reste le chef-d’œuvre, reste une ultime bénédiction. On aurait envie d’écrire : « À suivre ».