14
Dieu, la saintet
é est ton chemin !
Quel Dieu est gr
and comme Dieu ?
15
Tu es le Dieu qui accompl
is la merveille,
qui fais connaître chez les pe
uples ta force :
16
tu rachetas ton pe
uple avec puissance,
les descendants de Jac
ob et de Joseph.
17
Les eaux, en te voy
ant, Seigneur, †
les eaux, en te voy
ant, tremblèrent,
l’abîme lui-m
ême a frémi.
18
Les nuages dévers
èrent leurs eaux, †
les nuées donn
èrent de la voix,
la foudre frapp
ait de toute part.
19
Au roulement de ta v
oix qui tonnait, †
tes éclairs illumin
èrent le monde,
la terre s’agit
a et frémit.
20
Par la mer pass
ait ton chemin, †
tes sentiers, par les ea
ux profondes ;
et nul n’en conn
aît la trace.
21
Tu as conduit comme un troupea
u ton peuple
par la main de Mo
ïse et d’Aaron.
Commentaire
Ce matin : « Une branche d'amandier, l'arbre vigilant »
Je ne dois pas oublier l’amandier, ce matin.
Les informations me montreront encore la chaudière brûlante de nos misères, la violence humaine, la terreur de ces disgrâces qui nous font croire qu’il n’y a pas de grâce. Mais l’amandier est là, ce matin. Dieu veille. Tôt le matin, tôt au printemps de ses fleurs blanches, l’amandier est l’arbre d’un possible, d’une espérance et d’une matinée dans ce crépuscule du monde.
Nierais-je la démarche dramatique des humains que nous sommes dans ce monde désorienté ? Aurais-je peur, cette peur qui immobilise et qui arrête le geste derrière l’angoisse ?
Dieu veille.
Ici et là, je vois une branche d’amandier. De sa blancheur matinale, une chance d’humanité fleurit dans mon entourage. Et je veux croire que ni la violence, ni la guerre, ni la folie ne sont les raisons de ce matin. Elles ne pourront rien, car ce matin, l’amandier est en fleurs et une branche bourgeonne quelque part… je ne dois pas l’oublier !
Même si la fleur est fragile, Seigneur, je veux la regarder avec confiance, car elle me dit que tu veilles. Il y a tant de petits signes. Pas seulement des disgrâces, mais aussi le bourgeon de ta vigilance sur nous. Ne me laisse pas, aux branches sèches de la désespérance, flétrir et succomber : fais-moi découvrir la blancheur de l’amandier, qui me dit que tu veilles.