Mardi 12 Mars 2019

Temps

Temps du carême

Semaine

Mardi de la première semaine

Complément

Psaume

Psaume 77 (76), 14-21

Dieu oublierait-il d’avoir pitié ?

14
Dieu, la sainteté est ton chemin !
 
Quel Dieu est grand comme Dieu ?

15
Tu es le Dieu qui accomplis la merveille,
 
qui fais connaître chez les peuples ta force :
16
tu rachetas ton peuple avec puissance,
 
les descendants de Jacob et de Joseph.

17
Les eaux, en te voyant, Seigneur, †
 
les eaux, en te voyant, tremblèrent,
 
l’abîme lui-même a frémi.

18
Les nuages déversèrent leurs eaux, †
 
les nuées donnèrent de la voix,
 
la foudre frappait de toute part.

19
Au roulement de ta voix qui tonnait, †
 
tes éclairs illuminèrent le monde,
 
la terre s’agita et frémit.

20
Par la mer passait ton chemin, †
 
tes sentiers, par les eaux profondes ;
 
et nul n’en connaît la trace.

21
Tu as conduit comme un troupeau ton peuple
 
par la main de Moïse et d’Aaron.

Lectures du jour

Commentaire

Ce matin : « Une branche d'amandier, l'arbre vigilant »

Je ne dois pas oublier l’amandier, ce matin.
Les informations me montreront encore la chaudière brûlante de nos misères, la violence humaine, la terreur de ces disgrâces qui nous font croire qu’il n’y a pas de grâce. Mais l’amandier est là, ce matin. Dieu veille. Tôt le matin, tôt au printemps de ses fleurs blanches, l’amandier est l’arbre d’un possible, d’une espérance et d’une matinée dans ce crépuscule du monde.
Nierais-je la démarche dramatique des humains que nous sommes dans ce monde désorienté ? Aurais-je peur, cette peur qui immobilise et qui arrête le geste derrière l’angoisse ?
Dieu veille.
Ici et là, je vois une branche d’amandier. De sa blancheur matinale, une chance d’humanité fleurit dans mon entourage. Et je veux croire que ni la violence, ni la guerre, ni la folie ne sont les raisons de ce matin. Elles ne pourront rien, car ce matin, l’amandier est en fleurs et une branche bourgeonne quelque part… je ne dois pas l’oublier !
Même si la fleur est fragile, Seigneur, je veux la regarder avec confiance, car elle me dit que tu veilles. Il y a tant de petits signes. Pas seulement des disgrâces, mais aussi le bourgeon de ta vigilance sur nous. Ne me laisse pas, aux branches sèches de la désespérance, flétrir et succomber : fais-moi découvrir la blancheur de l’amandier, qui me dit que tu veilles.

Sujets de prière

Oraison

Seigneur Dieu, en ce temps de Carême,
tu nous appelles à la conversion et au renoncement:
parce que nous pouvons choisir nos privations
alors que beaucoup d’hommes n’ont pas de quoi vivre,
enseigne-nous l’humilité par le repentir,
de sorte que notre jeûne soit une victoire sur l’égoïsme
et un partage avec tous nos frères et nos sœurs.
Par le Christ notre Seigneur.

Cantique 46-08 (du recueil Alléluia)

Toi qui gardes le silence