Â
1
Le Seigneur est ma lumi
ère et mon salut ;
Â
   de qu
i aurais-je crainte ? *
Â
Le Seigneur est le remp
art de ma vie ;
Â
   devant qu
i tremblerais-je ?
Â
2
Si des méchants s’av
ancent contre moi
Â
   po
ur me déchirer, â€
Â
ce sont eux, mes ennem
is, mes adversaires, *
Â
   qui perdent pi
ed et succombent.
Â
3
Qu’une armée se dépl
oie devant moi,
Â
   mon cœ
ur est sans crainte ; *
Â
que la bataille s’eng
age contre moi,
Â
   je g
arde confiance.
Â
4
J’ai demandé une ch
ose au Seigneur,
Â
   la se
ule que je cherche : â€
Â
habiter la mais
on du Seigneur
Â
   tous les jo
urs de ma vie, *
Â
pour admirer le Seigne
ur dans sa beauté
Â
   et m’attach
er à son temple.
Â
5
Oui, il me rés
erve un lieu sûr
Â
   au jo
ur du malheur ; â€
Â
il me cache au plus secr
et de sa tente,
Â
   il m’él
ève sur le roc. *
Â
6
Maintenant je rel
ève la tête
Â
   dev
ant mes ennemis.
Â
J’irai célébr
er dans sa tente
Â
   le sacrif
ice d’ovation ; *
Â
je chanterai, je fêter
ai le Seigneur.
~
Commentaire
Le premier synode
Voilà comment Paul décrit le premier «concile» ou «synode» de l’Eglise primitive.
Sur un point très important, à savoir l’accès des chrétiens d’origine païenne à la pleine communion de l’Eglise sans passer d’abord par les rites et les lois juives, les «colonnes» de l’Eglise, aux positions pourtant divergentes, ont trouvé un accord et un modus vivendi.
On voit donc que l’Eglise primitive se voulait unie mais pas monolithique.
Il y avait des débats et même des désaccords, parfois profonds, dans la manière d’interpréter les conséquences de la venue du Christ. Une culture donc de la discussion, du débat théologique, s’est ainsi construite pour permettre à chacun d’exprimer sa compréhension et pour prendre des décisions concernant l’ensemble de l’Eglise, afin de continuer à marcher du même pas, être en chemin ensemble (c’est le sens étymologique du mot synode).
L’important dans l’Eglise n’est donc pas tellement d’être uniformes et de ne pas avoir de divergences, mais de pouvoir exprimer ces divergences en cherchant des points d’accords, dans le respect des autres opinions, en reconnaissant la grâce qui est en chacun (voir verset 9).
Voilà un programme qui demeure d’actualité!