Mardi 12 Janvier 2016

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Complément

Psaume

Psaume 43 (42)

Jusqu’en ta demeure

1
Rends-moi justice, ô mon Dieu, défends ma cause
 
   contre un peuple sans foi ; *
 
de l’homme qui ruse et trahit,
 
   libère-moi.

2
C’est toi, Dieu, ma forteresse :
 
   pourquoi me rejeter ? *
 
Pourquoi vais-je assombri,
 
   pressé par l’ennemi ?

3
Envoie ta lumière et ta vérité :
 
   qu’elles guident mes pas *
 
et me conduisent à ta montagne sainte,
 
   jusqu’en ta demeure.

4
J’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu,
 
   vers Dieu qui est toute ma joie ; *
 
je te rendrai grâce avec ma harpe,
 
   Dieu, mon Dieu !

5
Pourquoi te désoler, ô mon âme,
 
   et gémir sur moi ? *
 
Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce :
 
   il est mon sauveur et mon Dieu !

Lectures du jour

Commentaire

Des choses anciennes pourtant très nouvelles!

En 537, Cyrus promulgue un édit qui renvoie les descendants des déportés hébreux dans leur pays pour le reconstruire. Après 49 ans d’exil! Cette aubaine est mentionnée au v. 3: «les premiers événements».

Le prophète ne veut pas que le peuple puisse dire, comme on le ferait aujourd’hui en actualisant ainsi le v. 5d: «Voici encore un de ces mystérieux retournements de la politique …». Pour lui, c’est Dieu qui tient les cartes et, par la main, Cyrus – que le prophète ose appeler «son messie».
Si le peuple confesse cela, alors il est mûr pour accueillir une nouvelle étape de sa délivrance. Au moment où parle le prophète, elle est sur le point de se produire: ce sera la reconstruction du temple de Jérusalem.

Quelle pédagogie pour Israël, cet élève buté?

Si Dieu prend au sérieux les titres de fierté dont se repaît le peuple élu (1-2), c’est pour les confronter à la déloyauté, à l’idolâtrie et aux trahisons qui tressent son quotidien.
Il se retient! Tolérance béate? Ou puissance d’un frein… qui correspond à celle du moteur par lequel Dieu entraîne les événements.
Le peuple, que ces reproches devraient effrayer, peut au moins découvrir que c’est l’honneur de son Seigneur qui le sauve: «Si j’agis ainsi, c’est pour moi, oui pour moi, car je ne peux pas supporter que mon Nom soit déshonoré» (11).

C’est pourquoi, conscients de sa majesté et de nos manquements, nous terminons nos prières par: «Au nom de Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur!»

Sujets de prière

Oraison

Père très-aimant,
tu veux que nous te rendions grâce de tout,
que nous n’ayons d’autre crainte que celle de te perdre,
et que nous nous déchargions de tout souci
sur toi qui prends soin de nous.
Préserve-nous des angoisses du monde
et de ce manque de foi qu’est la peur;
qu’aucun nuage de cette vie mortelle
ne nous cache la lumière de l’amour immortel
que tu nous as manifesté dans ton Fils,
Jésus-Christ, notre Seigneur,
lui qui vit et règne avec toi,
dans l’unité du Saint-Esprit,
un seul Dieu, maintenant et toujours.

Cantique 47-01 (du recueil Alléluia)

Je n'ai plus rien à craindre