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Seigneur, qu’ils sont nombreux mes adversaires,Â
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nombreux à déclarer à mon sujet :Â
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Mais toi, Seigneur, mon bouclier,Â
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5
À pleine voix je crie vers le Seigneur ;Â
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Et moi, je me couche et je dors ;Â
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7
Je ne crains pas ce peuple nombreuxÂ
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8
Lève-toi, Seigneur !Â
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9
Du Seigneur vient le salut ;Â
Commentaire
Et la jungle du monde deviendra jardin fertile.
Nos comportements doivent être conformes à ce que nous disons !
Bien plus : conformes aux valeurs que nous portons et que Dieu a placées en nous.
Agir et nous comporter de manière injuste consiste à défigurer ce qu’il y a de Dieu en nous. C’est défigurer Dieu. Et Dieu défiguré n’est plus reconnu par les hommes. Ils ne le verront plus, ils ne le trouveront plus ! Alors tout redevient comme avant le début du monde, quand tout était confus et indistinct. Mettrait-on en échec la révélation du Dieu qui crée et répare ?
Par le baptême nous affirmons : toi, fille ou garçon, femme ou homme, tel que tu es, tu es aimé(e) de Dieu.
Nul ne peut le remettre en cause. Ni ceux qui exploitent les enfants comme des esclaves, ni ceux qui vendent et achètent les femmes comme des objets…
Le baptême, c’est une révolte et un combat, ce sont les actes qui en naissent.
Rien qu’avec le baptême, nous avons de quoi non seulement revendiquer et protester, mais affirmer la valeur de l’être humain comme une donnée qui ne se discute et ne se négocie pas.
Rien qu’avec le baptême, nous avons de quoi changer le monde parce que Dieu nous exhorte à rappeler que c’est lui qui le fonde. C’est fait. Sur la croix. Définitivement.
Ce sont ces paroles du prophète que Jésus a enseignées (vv. 6-8) parce qu’elles étaient encore vivantes de son temps et qu’elles le seront toujours. Quand elles sont portées, endossées, vécues, accomplies, Dieu apparaît. L’homme apparaît.