2
De quel amour sont aim
ées tes demeures,
Seigneur, Die
u de l’univers !
3
Mon âme s’épu
ise à désirer
les parv
is du Seigneur ; *
mon cœur et ma ch
air sont un cri
vers le Die
u vivant !
4
L’oiseau lui-même s’est trouv
é une maison,
et l’hirondelle, un nid pour abrit
er sa couvée :
tes autels, Seigne
ur de l’univers,
mon R
oi et mon Dieu !
5
Heureux les habit
ants de ta maison :
ils pourront te chant
er encore !
6
Heureux les hommes dont tu
es la force :
des chemins s’o
uvrent dans leur cœur !
7
Quand ils traversent la vall
ée de la soif,
ils la ch
angent en source ; *
de quelles bénédicti
ons la revêtent
les plu
ies de printemps !
8
Ils vont de haute
ur en hauteur,
ils se présentent devant Die
u à Sion.
9
Seigneur, Dieu de l’univers, ent
ends ma prière ;
écoute, Die
u de Jacob.
10
Dieu, v
ois notre bouclier,
regarde le vis
age de ton messie.
11
Oui, un jo
ur dans tes parvis
en vaut pl
us que mille.
J’ai choisi de me ten
ir sur le seuil,
dans la mais
on de mon Dieu, *
plut
ôt que d’habiter
parm
i les infidèles.
12
Le Seigneur Die
u est un soleil,
il
est un bouclier ; *
le Seigneur d
onne la grâce,
il d
onne la gloire.
Jamais il ne ref
use le bonheur
à ceux qui v
ont sans reproche.
13
Seigneur, Die
u de l’univers,
heureux qui esp
ère en toi !
Commentaire
First things first!
L’essentiel d’abord! Le Christ d’abord et avant tout, lui qui incarne le Dieu vivant pour nous, et l’homme accompli pour Dieu. La figure dynamique en qui la vie du croyant, l’Eglise, l’univers entier trouvent sens et perspective. Lui qui montre, au prix de sa vie, dans l’éclat de sa gloire, les chemins de la paix.
Et c’est fait, c’est acquis. Il n’y a pas à conquérir ce que Dieu a déjà donné! Seulement à le reconnaître, à se l’approprier.
Pas si simple… Il faut pour cela que le croyant - l’Eglise - résiste à la tentation de chercher son salut sur d’autres chemins (que l’apôtre ne nomme pas encore). Tout le poids, toute l’autorité de son ministère ne sont pas de trop pour enclencher ce signal d’alerte, appuyer cet avertissement!
Dans nos vies personnelles et ecclésiales aussi, il est facile de s’écarter du Christ, d’être tenté d’emprunter à côté, en plus, en complément, d’autres voies qui nous paraissent porteuses d’espoir et d’avenir.
Le «phare christique» court constamment le risque de voir sa lumière ‘majorée’, donc diluée, voire dissoute par d’autres «lumières» plus proches semble-t-il, plus attirantes, clinquantes et somme toute moins exigeantes …
Peut-on être plus précis?