2
Quand je cr
ie, réponds-moi,
Die
u, ma justice !
Toi qui me lib
ères dans la détresse,
pitié pour moi, éco
ute ma prière !
3
Fils des hommes,
jusqu’où irez-vous dans l’ins
ulte à ma gloire, *
l’amour du néant et la co
urse au mensonge ?
4
Sachez que le Seigneur a mis à p
art son fidèle,
le Seigneur entend quand je cr
ie vers lui.
5
Mais vous, trembl
ez, ne péchez pas ;
réfléchissez dans le secret, f
aites silence.
6
Offrez les offr
andes justes
et faites confi
ance au Seigneur.
7
Beaucoup demandent :
« Qui nous fera v
oir le bonheur ? » *
Sur nous, Seigneur, que s’illum
ine ton visage !
8
Tu mets dans mon cœ
ur plus de joie
que toutes leurs vend
anges et leurs moissons.
9
Dans la paix moi aussi, je me co
uche et je dors, *
car tu me donnes d’habiter, Seigneur,
se
ul, dans la confiance.
Commentaire
«La vérité vous rendra libres». Les témoins plantent, le Seigneur fait croître.
Ici s’arrête peut-être notre nostalgie des réalités de l’Eglise primitive …
Versets 1-11
Mauvaise nouvelle : même à l’intérieur de la communauté chrétienne, Mammon n’a pas encore dit son dernier mot. Le désintéressement de Barnabas (4,37) contraste singulièrement avec l’avarice et la tromperie d’Ananias, qui, d’accord avec sa femme, détourne une partie de l’argent destiné aux croyants pour son propre profit alors qu’il leur eût été loisible, selon le v. 4, de «garder le terrain sans le vendre ou … disposer à leur gré du produit de la vente». Mais la vanité et le désir de se faire valoir auprès des apôtres et des fidèles vont les amener à des mensonges contre le Dieu saint dont par ailleurs ils se prétendent serviteurs fidèles.
Voici où les conduit la séduction du Veau d’Or! Attention! dit notre texte : aujourd’hui comme toujours, on y risque sa vie et pas moins. Car la fascination qu’exerce le pouvoir dopé par l’amour de l’argent constitue un manque flagrant de confiance et débouche tôt ou tard sur un refus de la souffrance salvatrice du Crucifié, comme de l’œuvre et de l’enseignement du Ressuscité.
Versets 12-16
L’ambivalence de l’homme vis-à-vis de Dieu est révélée : d’une part «personne d’autre n’osait se joindre à aux disciples» et, d’autre part, de plus en plus de gens «se ralliaient par la foi au Seigneur».
Comment passe-t-on du premier état au second? Cela reste un mystère insondable. Seul un regard de foi peut reconnaître ce double travail de l’Esprit qui prépare et retient d’abord, puis rallie les cœurs ensuite.
De même aujourd’hui, beaucoup de personnes sont en quête de Dieu mais ne veulent plus s’agréger aux croyants des Eglises.
Pouvons-nous adopter le regard de Luc (à qui est attribué le livre des Actes) sur ce qui reste le mystère de la liberté humaine et de la grâce de Dieu?