14
Et moi qui ne c
esse d’espérer,
j’ajoute enc
ore à ta louange.
15
Ma bouche ann
once tout le jour †
tes actes de just
ice et de salut ;
(je n’en connais p
as le nombre).
16
Je revivrai les expl
oits du Seigneur
en rappelant que ta just
ice est la seule.
17
Mon Dieu, tu m’as instru
it dès ma jeunesse,
jusqu’à présent, j’ai proclam
é tes merveilles.
18
Aux jours de la vieill
esse et des cheveux blancs,
ne m’abandonne p
as, ô mon Dieu ;
et je dirai aux hommes de ce t
emps ta puissance,
à tous ceux qui viendr
ont, tes exploits.
19
Si haute est ta just
ice, mon Dieu, †
toi qui as f
ait de grandes choses :
Dieu, qui d
onc est comme toi ?
20
Toi qui m’as fait voir tant de ma
ux et de détresses,
tu me feras v
ivre à nouveau,
à nouveau tu me tireras des ab
îmes de la terre, *
21
tu m’élèveras et me grandiras,
tu reviendr
as me consoler.
22
Et moi, je te rendrai grâce sur la harpe
pour ta vérit
é, ô mon Dieu ! *
Je jouerai pour toi de ma cithare,
S
aint d’Israël !
23
Joie sur mes lèvres qui ch
antent pour toi,
et dans mon âme que tu
as rachetée !
24
Alors, tout au long du jour,
ma langue redir
a ta justice ; *
c’est la honte, c’est l’infamie
pour ceux qui ve
ulent mon malheur.
Commentaire
On a toujours fait comme cela !
Le conflit qui se déroule en Galatie pose un problème d’identité. Juifs et païens viennent d’une histoire et d’une culture différentes ; sur quelle base construire dès lors une identité commune ? Paul trouve ce point d’ancrage chez les patriarches. Avant même la loi reçue au Sinaï, l’alliance a été scellée par la promesse de Dieu à Abraham, et la foi d’Abraham en cette promesse.
Le temps de la loi n’a été qu’une étape. Le Christ, à la croix, nous a libérés de cette obligation, et a inauguré une nouvelle ère, accomplissant le but visé par Dieu dès le départ : que toutes les nations aient part à sa promesse. Ceux qui ont cru à la bonne nouvelle sont donc aussi les enfants, les héritiers d’Abraham. Vouloir rester attaché à ce moment précis de l’histoire marqué par la loi, c’est rater l’objectif voulu par Dieu !
Notre contexte hors et en Eglise a beaucoup changé. Le visage de nos paroisses aussi. Des habitudes ancrées depuis longtemps ont dû évoluer. L’adaptation s’est faite parfois avec bonheur, parfois avec un sentiment de perte : « Jusqu’ici, on avait toujours fait comme cela ! » On en oublie parfois que ces habitudes, développées au fil de temps, n’étaient pas des buts en soi, mais des moyens mis en œuvre pour vivre l’Evangile le mieux possible dans un contexte donné, un autre contexte implique d’autres moyens.
L’objectif de Dieu, lui, n’a pas changé, et quels que soient nos changements structurels, lui reste fidèle à sa promesse.