12
Crée en moi un cœur p
ur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de m
oi mon esprit.
13
Ne me chasse p
as loin de ta face,
ne me reprends p
as ton esprit saint.
14
Rends-moi la j
oie d’être sauvé ;
que l’esprit génére
ux me soutienne.
15
Aux pécheurs, j’enseigner
ai tes chemins ;
vers toi, reviendr
ont les égarés.
16
Libère-moi du sang versé, Die
u, mon Dieu sauveur,
et ma langue acclamer
a ta justice.
17
Seigneur, o
uvre mes lèvres,
et ma bouche annoncer
a ta louange.
18
Si j’offre un sacrif
ice, tu n’en veux pas,
tu n’acceptes p
as d’holocauste.
19
Le sacrifice qui plaît à Dieu,
c’est un espr
it brisé ; *
tu ne repousses pas, ô mon Dieu,
un cœur bris
é et broyé.
20
Accorde à Si
on le bonheur,
relève les m
urs de Jérusalem.
21
Alors tu accepteras de justes sacrifices,
oblati
ons et holocaustes ; *
alors on offrira des taurea
ux sur ton autel.
Commentaire
La Vie devant soi
Les lois et coutumes énoncées au cours des chapitres dont ce passage est la conclusion, les exhortations et menaces visent un même but : rendre claires et belles les relations entre Dieu et son peuple, et leurs implications sociales.
Nous, chrétiens, nous sentons-nous ancrés dans un peuple, une Eglise, une communauté, solidaires de ce qui s’y passe ? Comment pouvons-nous entendre ces promesses et exigences dont le dépositaire est justement une communauté, religieuse et politique ?
Chaque vie est unique, et pour chaque vie les temps de bonheur et les difficultés sont inégalement répartis. Où que nous soyons, quelle que soit notre situation, nous pouvons nous tourner vers Dieu, chercher en Lui comment nous situer et sur quel chemin nous engager en sa compagnie.
Notre époque est friande d’ésotérisme, de révélations de faits que l’Eglise aurait volontairement occultés… Ces versets, en revanche, nous enseignent que Dieu s’est présenté à nous de manière pleinement suffisante pour nous permettre de « nous faire une religion », nous décider à son égard. Une quête sans fin de nouveaux éléments qui nous permettraient enfin de comprendre et de croire devrait être considérée comme étant peut-être le symptôme de notre incapacité à faire le saut de la foi, ou l’aveu indirect de notre incrédulité.