Samedi 11 Avril 2015

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Temps de Pâques

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Samedi de Pâques

Complément

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Lectures du jour

Commentaire

Quand la poussière vous colle à la peau!

Ce qui est mortel ne peut pas participer à l'immortalité! Voilà qui est dit! Nous poursuivons la réflexion commencée lundi: non seulement nous sommes un corps de poussière - fût-elle d'étoiles -, mais en plus nous sommes formatés par cette poussière. Cela veut dire que nos vies, aussi remplies et denses soient-elles, seront toujours marquées par cette fragilité, cette évanescence. C'est comme si nous avions une date d'expiration intégrée en nous, qui nous rappelle que nous ne sommes pas «pure fraîcheur» de bout en bout. Paul parle de mortel; on pourrait aussi traduire par «bio­dégradable».
Le texte nous rappelle que l'immortalité, la vie éternelle, n'est pas quelque chose qui fait partie de notre vie, comme une boîte noire d'un avion, qui résiste aux crashs. C'est le mystère de ce que la tradition de l'Eglise appelle le péché. Qu'on le veuille ou non, cette fragilité nous colle à la peau, elle fait partie de notre constitution même; comme si les cellules de notre corps étaient programmées pour s'éteindre un jour.
Mais cela rappelle surtout gue la vie éternelle est d'abord un don, un cadeau que l'on reçoit, et non pas un dû qui s'impose. Et cela est bon de le rappeler dans un monde qui croit que l'humain peut faire son propre bonheur, tout seul.
Au moment venu, c'est Dieu qui nous revêt, de l'habit de fête et qui transforme notre personne tout entière.

Oraison

Seigneur Jésus Christ,
par ta mort tu as détruit l’aiguillon de la mort:
accorde à tes serviteurs de te suivre par la foi
là où tu nous as précédés;
que nous puissions à la fin nous endormir en toi
et nous réveiller semblables à toi.
Nous te le demandons au nom de ta tendresse.

Cantique 34-11 (du recueil Alléluia)

Jésus sort de la tombe