2
C’est le péch
é qui parle
au cœ
ur de l’impie ; *
ses ye
ux ne voient pas
que Die
u est terrible.
3
Il se voit d’un œ
il trop flatteur
pour trouver et ha
ïr sa faute ; *
4
il n’a que ruse et fra
ude à la bouche,
il a perd
u le sens du bien.
5
Il prépare en secr
et ses mauvais coups. †
La route qu’il suit n’est pas c
elle du bien ; *
il ne renonce p
as au mal.
6
Dans les cieux, Seigne
ur, ton amour ;
jusqu’aux n
ues, ta vérité ! *
7
Ta justice, une ha
ute montagne ;
tes jugem
ents, le grand abîme !
Tu sauves, Seigneur, l’h
omme et les bêtes :
8
qu’il est précieux ton amo
ur, ô mon Dieu !
À l’ombre de tes ailes, tu abr
ites les hommes : †
9
ils savourent les fest
ins de ta maison ; *
aux torrents du parad
is, tu les abreuves.
10
En toi est la so
urce de vie ;
par ta lumière nous voy
ons la lumière.
11
Garde ton amour à ce
ux qui t’ont connu,
ta justice à to
us les hommes droits.
12
Que l’orgueilleux n’entre p
as chez moi,
que l’impie ne me jette p
as dehors !
13
Voyez : ils sont tomb
és, les malfaisants ;
abattus, ils ne pourr
ont se relever.
Commentaire
Jésus adolescent annonce la couleur! …
Nous nous sommes quittés hier sur ce verset laconique mais qui dit long :
«L’enfant grandit et se développe» (40).
Il suffit d’avoir ou d’avoir eu un petit enfant ou simplement de suivre le développement d’un bambin de la famille ou d’amis chers pour s’émerveiller de cette dynamique de la croissance, à la fois très douce et très puissante, inexorable construction de la vie.
C’est la parabole de la semence qui pousse toute seule.
Un programme qui s’épanouit, de floraisons en floraisons. «De commencement en commencement, par des commencements sans fin» dit Grégoire de Nysse (4e s.) Tige frêle qui se lignifie peu à peu tout en gardant sa souplesse.
Notre verset disait aussi :
«…tout rempli de sagesse, et la faveur de Dieu est sur lui»
Sagesse, un beau concept biblique : être à sa place à chaque moment de la vie, en toutes circonstances, simplement être adéquat, comme on dit aujourd’hui.
La faveur de Dieu était sur lui.
Une répétition de ce qui a été dit à Marie : l’Esprit Saint viendra sur toi.
Jésus, à 12 ans, manifeste pour la première fois la puissance divine qui l’habite en mettant en échec les spécialistes de la loi juive. Ce comportement n’est pas celui d’un adolescent fugueur et contestataire.
Jésus, comme tous les jeunes, a dû commencer à chercher, hors du cercle de la famille et des voisins, l’approfondissement de sa relation avec le Père.
Acceptons-nous que ceux que nous aimons – nos familiers et spécialement les jeunes parmi eux – développent avec leurs moyens et goûts propres un rapport à Dieu, une vie intérieure source de toute santé psychique, affective et physique?
Acceptons-nous que Dieu se serve des petits, des pauvres et des faibles – et parmi eux des adolescents instables mais pleins d’idéal et d’attentes – pour manifester sa puissance et transmettre ce qu’il a à dire aux hommes?