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Heureux l’homme que tu châties, Seigneur,13
pour le garder en paix aux jours de malheur,14
Car le Seigneur ne délaisse pas son peuple,15
on jugera de nouveau selon la justice ;16
Qui se lèvera pour me défendre des méchants ?17
Si le Seigneur ne m’avait secouru, *18
Quand je dis : « Mon pied trébuche ! »19
Quand d’innombrables soucis m’envahissent,20
Es-tu l’allié d’un pouvoir corrompu21
On s’attaque à la vie de l’innocent,22
Mais le Seigneur était ma forteresse,
Commentaire
Pas déchiffrable aujourd'hui mais compréhensible demain.
Etrangers parce que dispersés en Asie Mineure, les chrétiens endurent ostracismes et souffrances. Moins de par un ordre officiel de l'Etat que du fait de chefs locaux qui, par intermittence et au gré de leurs caprices, veulent faire sentir l'étendue de leur pouvoir.
L'auteur rappelle à ses destinataires que le salut reçu n'est pas le fruit d'une invention dictée par le besoin de nouveauté. Non, la rédemption en Christ dans laquelle ils ont maintenant placé leur foi avait été, depuis des siècles, l'objet de recherches et d'investigations prophétiques.
Ce salut proclamé par les prophètes, tant désiré d’eux-mêmes et de leurs contemporains, n'a finalement été entendu et n’a fructifié que bien plus tard.
Dès lors, comment ne pas être dans l'allégresse quand les promesses annoncées depuis fort longtemps se manifestent au milieu de ceux qui ne les ont ni attendues ni désirées?
Avant d'être élevé dans sa gloire, Christ a souffert. Aussi, nous autres chrétiens disposons du modèle que Pierre nous présente : Jésus, l’homme qui a tout enduré sans se laisser décourager par les souffrances du temps présent.
Preuve que ce qui aujourd'hui encore demeure caché – comme l'avait été le salut en Jésus-Christ au temps des prophètes – sera révélé au temps fixé par Dieu lui-même : louange, gloire et honneur à Lui seul !