1
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !2
Ils le diront, les rachetés du Seigneur,3
qu’il rassembla de tous les pays,4
Certains erraient dans le désert5
ils souffraient la faim et la soif,℟1
6
Dans leur angoisse, ils ont crié vers le Seigneur,7
il les conduit sur le bon chemin,℟2
8
Qu’ils rendent grâce au Seigneur de son amour,9
car il étanche leur soif,
Commentaire
Se contenter de ce que l’on a
Que faire aujourd’hui de ces recommandations aux esclaves? Elles peuvent rappeler le respect humain dû aux personnes en situation de responsabilité (enseignants, patrons, par ex.). Même s’il reste primordial et évangélique que les responsables respectent tout particulièrement ceux qui sont sous leur autorité.
Ce qui est dit de ceux qui enseignent d’autres doctrines, qui cherchent avant tout à se faire de l’argent et qui sont aveuglés par l’orgueil, m’a renvoyé à l’exemple de Paul. Lui qui prenait garde de ne pas être à charge de la communauté dans laquelle il était, et qui, dans ses lettres aux chrétiens de Thessalonique, disait mettre son orgueil dans la foi active, l’amour qui se met en quatre, et l’espérance persévérante de cette communauté.
Les versets 6 à 10 invitent à se contenter de ce qu’on a, pour autant qu’on dispose de ce qu’il faut pour vivre, et à ne pas amasser. Et si nous en faisions un sujet de réflexion pendant quelques jours, en attirant notre attention sur ce que nous avons, pour en être reconnaissants, et sur ce que nous avons peut-être en trop?...
Les derniers versets m’ont amené à relire la parabole de Luc 8, en particulier le v. 14 interpellant ceux qui entendent l’Evangile, et qui, du fait des soucis, des richesses et des plaisirs de la vie, sont étouffés en cours de route, et n’arrivent pas à maturité… Et nous, où en sommes-nous?