Lundi 14 Novembre 2016

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Complément

Psaume

Psaume 131 (130)

Comme un petit enfant

1
Seigneur, je n’ai pas le cœur fier
 
   ni le regard ambitieux ; *
 
je ne poursuis ni grands desseins,
 
   ni merveilles qui me dépassent.

2
Non, mais je tiens mon âme
 
   égale et silencieuse ; *
 
mon âme est en moi comme un enfant,
 
   comme un petit enfant contre sa mère.

3
Attends le Seigneur, Israël, *
 
   maintenant et à jamais.

Lectures du jour

Commentaire

Une description bien proche de celle du prophète Ezékiel

Une description bien proche de celle du prophète Ezékiel : « Je regardai, et voici qu’une main était tendue vers moi, tenant un volume roulé.... » (Ez 2,9-10). Le livre d’Ezékiel est celui du message prophétique qu’il doit proclamer de la part de Dieu à son peuple, en vue d’une réaction de ce dernier !
De même, dans la vision de Jean, l’ouverture des sceaux du livre devrait elle aussi entraîner des réactions analogues.
Notons que le livre est écrit au-dedans et au-dehors. N’est-ce pas là l’image des Ecritures saintes (premier Testament), porteuses d’une parole de Dieu offerte, exposée au public (au-dehors), mais demeurée secrète (au-dedans), car non encore pleinement révélée ?
Ainsi, seul le Ressuscité – le lion victorieux de Juda – peut ouvrir à l’intelligence complète des Ecritures, comme nous le rapporte l’épisode de Jésus qui fait route avec les disciples d’Emmaüs (voir Lc 24).

L’agneau n’est-il pas le symbole de la simplicité, de la douceur, de la vulnérabilité et de la dépendance ?
Quel paradoxe avec le déploiement liturgique très riche de notre passage !
Ce paradoxe nous dit quelque chose sur Dieu, lui qui, en Jésus, se fait proche et vulnérable, et qui, dans le même temps, est source de vie et de résurrection, et donc, de victoire sur le mal et sur la mort !
L’agneau devient désormais la figure dominante de l’Apocalypse. Il est présenté ici debout et immolé, ce qui révèle les deux faces du mystère de Pâques. Quant aux cornes et aux esprits, ils sont synonymes de la puissance de résurrection qui anime l’agneau, Bonne Nouvelle qui doit être proclamée à toute la création.

Sujets de prière

Oraison

Dieu saint, Père infiniment bon,
tu as accompli les promesses faites à Abraham
en donnant ton Fils unique et bien-aimé,
afin qu’il soit l’agneau
immolé pour le salut de tous les hommes.
Fais-nous la grâce de trouver dans son sacrifice
le gage de notre délivrance;
qu’ainsi nous passions dès maintenant de la mort à la vie
par celui qui est mort et ressuscité pour nous,
Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur.

Cantique 41-36 (du recueil Alléluia)

Oui, tu es digne de régner