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Seigneur, je n’ai pas le cœur fier2
Non, mais je tiens mon âme3
Attends le Seigneur, Israël, *Temps ordinaire
Lundi
Intentions de prière proposées par le Conseil œcuménique des Eglises, Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d’Eglises réformées (CMER)
Dieu saint, Père infiniment bon,
tu as accompli les promesses faites à Abraham
en donnant ton Fils unique et bien-aimé,
afin qu’il soit l’agneau
immolé pour le salut de tous les hommes.
Fais-nous la grâce de trouver dans son sacrifice
le gage de notre délivrance;
qu’ainsi nous passions dès maintenant de la mort à la vie
par celui qui est mort et ressuscité pour nous,
Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur.
Oui, tu es digne de régner
Commentaire
Une description bien proche de celle du prophète Ezékiel
Une description bien proche de celle du prophète Ezékiel : « Je regardai, et voici qu’une main était tendue vers moi, tenant un volume roulé.... » (Ez 2,9-10). Le livre d’Ezékiel est celui du message prophétique qu’il doit proclamer de la part de Dieu à son peuple, en vue d’une réaction de ce dernier !
De même, dans la vision de Jean, l’ouverture des sceaux du livre devrait elle aussi entraîner des réactions analogues.
Notons que le livre est écrit au-dedans et au-dehors. N’est-ce pas là l’image des Ecritures saintes (premier Testament), porteuses d’une parole de Dieu offerte, exposée au public (au-dehors), mais demeurée secrète (au-dedans), car non encore pleinement révélée ?
Ainsi, seul le Ressuscité – le lion victorieux de Juda – peut ouvrir à l’intelligence complète des Ecritures, comme nous le rapporte l’épisode de Jésus qui fait route avec les disciples d’Emmaüs (voir Lc 24).
L’agneau n’est-il pas le symbole de la simplicité, de la douceur, de la vulnérabilité et de la dépendance ?
Quel paradoxe avec le déploiement liturgique très riche de notre passage !
Ce paradoxe nous dit quelque chose sur Dieu, lui qui, en Jésus, se fait proche et vulnérable, et qui, dans le même temps, est source de vie et de résurrection, et donc, de victoire sur le mal et sur la mort !
L’agneau devient désormais la figure dominante de l’Apocalypse. Il est présenté ici debout et immolé, ce qui révèle les deux faces du mystère de Pâques. Quant aux cornes et aux esprits, ils sont synonymes de la puissance de résurrection qui anime l’agneau, Bonne Nouvelle qui doit être proclamée à toute la création.