12 février 2018
Lundi 12 Février 2018
Temps
Temps ordinaire
Semaine
Lundi
Complément
Psaume
Psaume 34 (33), 2-11
Voyez, le Seigneur est bon
Lectures du jour
Esaïe 64 : 1Tu serais comme le feu qui brûle les buissons, ou qui fait bouillir l'eau. Ainsi tu ferais savoir à tes ennemis qui tu es. Devant toi, les peuples trembleraient 2quand tu ferais des choses terribles qu'on n'attend pas. Oui, tu descendrais, et les montagnes trembleraient devant toi. 3Aucun autre dieu que toi n'agit de cette façon pour ceux qui ont confiance en lui. Non, personne n'en a jamais entendu parler, personne ne l'a jamais appris, aucun œil ne l'a jamais vu. 4Tu viens à la rencontre de ceux qui pratiquent la justice avec joie, qui se souviennent de toi pour suivre ton chemin. Tu t'es mis en colère à cause de nos fautes. Mais nous serons sauvés en suivant les chemins d'autrefois. 5Nous sommes tous comme des gens impurs, et nos meilleures actions sont aussi dégoûtantes qu'un linge taché de sang. Nos fautes nous rendent semblables à des feuilles mortes emportées par le vent. 6Personne ne fait plus appel à toi, personne ne se réveille pour s'attacher à toi. En effet, tu ne veux plus nous voir et tu nous as abandonnés au pouvoir de nos fautes. 7Pourtant, SEIGNEUR, tu es notre père. Nous sommes l'argile, et tu es le potier. Tes mains nous ont tous formés.
Sujets de prière
Intentions de prière proposées par le Conseil œcuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d'Eglises réformées (CMER)
Oraison
O Dieu,
qui es sagesse, bonté et puissance infinies,
tu connais mieux que nous-mêmes
ce qui nous convient
et tu fais pour nous au-delà
de tout ce que nous demandons et pensons;
accueille donc nos prières
et exauce-les dans ta miséricorde,
au nom de Jésus-Christ, notre Seigneur.
Cantique 107 (du recueil Alléluia)
Louez Dieu pour sa grâce
Commentaire
Une relation authentique
" La confession du péché n'a pas bonne presse dans nos Eglises, car pendant trop longtemps, elle a été comprise comme une humiliation face à Dieu plutôt que comme la reconnaissance et l'acceptation de nos limites. " Non pas celles dont nous sommes porteurs individuellement, mais plutôt celles auxquelles est soumis l'ensemble de la condition humaine.
Reconnaître que nous ne sommes pas parfaits, c'est accepter que notre vie ne le soit pas non plus, nous qui nous sentons souvent " fanés " comme la feuille emportée par le vent. Bien qu'imparfaits, habiter pleinement notre fragilité, c'est nous placer en vérité et authentiquement sous le regard de Dieu. Pouvoir déposer le fardeau de nos manques, c'est aussi retrouver le chemin de la solidarité.
Car c'est uni, que par la voix d'Esaïe, le peuple d'Israël crie son impuissance, et c'est solidairement qu'il peut dire : " Tous, nous avons été comme impurs. "
Tous, car dans cette relation qui nous unit les uns aux autres et ensemble devant Dieu, il ne s'agit pas de nous comparer entre nous, mais de nous soutenir les uns les autres. De retrouver le chemin d'une relation authentique.
Il ne s'agit pas d'ignorer, minimiser - ou au contraire surévaluer - nos transgressions, mais de les comprendre à la lumière d'une relation à Dieu qui pardonne, parce que " c'est dans sa miséricorde que sa toute-puissance se manifeste ".