1
Heureux qui craint le Seigneur2
Tu te nourriras du travail de tes mains :3
Ta femme sera dans ta maison4
Voilà comment sera béni5
De Sion, que le Seigneur te bénisse !6
et tu verras les fils de tes fils.Temps ordinaire
Mercredi
Intentions de prière proposées par le Conseil œcuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d’Eglises réformées (CMER)
Fils unique de Dieu,
Sagesse issue de la bouche du Très-Haut,
avant toute créature,
toi qui as disposé et ordonné le monde
d’une manière admirable,
sois toujours avec ton Eglise
que tu as rassemblée du milieu de tous les peuples;
qu’ainsi tu sois reconnu non seulement auteur de la création,
mais Seigneur et Sauveur de ton Eglise.
Exauce-nous, toi qui es béni aux siècles des siècles.
O Saint-Esprit, Esprit d'amour
Commentaire
Fais-en tes délices !
La sagesse n’a pas été « crée » par Dieu, elle n’est pas « née », au sens biologique, de lui. Tout au plus a-t-elle été « engendrée » - il y a une nuance ! - par lui. Elle « procède » de lui, comme les théologiens le diront, beaucoup plus tard, à propos du Fils et/ou du Saint-Esprit ; en tout cas, elle était avec eux auprès de Dieu dès le commencement.
Vraiment, nous gémissons en limite de portée avec ces instruments imparfaits de la pensée humaine et tombons juste en deçà du but – traduire pour aujourd’hui et ici la pensée d’autrefois et d’ailleurs.
Du moins le verbe « procéder », s’avancer vers, convient à une bonne description de l’action de cette puissance mystérieuse et bénéfique : elle cherche à rencontrer les hommes pour les instruire de ce qu’elle a vu au fin matin du monde et se plaît en leur compagnie.
À nous de prendre part à ce plaisir. Nous sommes invités à nous tenir sans cesse sous le regard perçant de la sagesse ; à entrer dans cette vision partagée du monde qu’elle a avec Dieu.
La sagesse apporte le bonheur à l’homme, elle est à sa disposition. Mais elle est à recevoir comme un cadeau qui doit être protégé. Elle ne doit pas être considérée comme acquise. L’homme doit y mettre du sien : écouter, persévérer, garder ouvertes les portes de sa bouche et de son cœur.
Le dernier verset est une mise en garde et la confirmation, en négatif, du précédent : celui qui a trouvé la sagesse a trouvé la vie. Car sagesse et vie sont une seule et même chose. « Celui qui a le Fils a la vie », dira l’évangéliste Jean.