1
Je t’exalterai, mon Dieu, mon Roi,2
Chaque jour je te bénirai,3
Il est grand, le Seigneur, hautement loué ;4
D’âge en âge, on vantera tes œuvres,5
Je redirai le récit de tes merveilles,6
On dira ta force redoutable ;7
On rappellera tes immenses bontés ;8
Le Seigneur est tendresse et pitié,9
la bonté du Seigneur est pour tous,10
Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce11
Ils diront la gloire de ton règne,12
annonçant aux hommes tes exploits,13
ton règne, un règne éternel,14
Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent,15
Les yeux sur toi, tous, ils espèrent :16
tu ouvres ta main :17
Le Seigneur est juste en toutes ses voies,18
Il est proche de ceux qui l’invoquent,19
Il répond au désir de ceux qui le craignent ;20
Le Seigneur gardera tous ceux qui l’aiment,21
Que ma bouche proclame les louanges du Seigneur ! *
Commentaire
Un chant nouveau
Les décors de Noël sont en passe d’être rangés jusqu’au mois de décembre. Mais les cantiques de la fête murmurent encore dans notre cœur: «D’un cœur joyeux chantez!...», «Je viens à vous du haut des cieux…», «Nuit lumineuse, nuit bienheureuse», et combien d’autres, plus populaires…
Cela suscite de beaux souvenirs, réveille des nostalgies et remue l’espérance enfouie. Esaïe invite à entonner un «chant nouveau» qui dure toute l’année: celui qui célèbre Dieu avec la création et tous les croyants. Car sa grandeur est trop souvent oubliée. Alors sa colère, qui n’est que le revers de son amour, se déchaîne: mais ce n’est jamais son dernier mot.
Si notre louange est mince, n’est-ce pas parce que nous voyons Dieu anodin? Aurions-nous un Seigneur petit? Avons-nous oublié sa puissance de création, l’immense force de son amour que rien ne rebute? N’aurions-nous donc aucun motif de reconnaissance et d’humilité?
Il arrive que parfois nous n’ayons pas le cœur à chanter, nous n’allions pas bien, et le monde non plus. Mais ne nous laissons pas aveugler par le mal.
Tout en le combattant, sachons que ce n’est pas lui qui aura le dernier mot de la vie.
Oui, peuple des croyants, réveille-toi, lève-toi et ouvre ton cœur à celui qui vient! Que Dieu dirige ton regard sur l’Enfant qu’il nous donne afin que tu découvres en lui l’immense majesté de sa grâce.