27
Évite le mal, f
ais ce qui est bien,
et tu auras une habitati
on pour toujours,
28
car le Seigneur
aime le bon droit,
il n’abandonne p
as ses amis.
Ceux-là seront préserv
és à jamais,
les descendants de l’impie ser
ont déracinés.
29
Les justes posséder
ont la terre
et toujo
urs l’habiteront.
~
30
Les lèvres du juste red
isent la sagesse
et sa bouche én
once le droit.
31
La loi de son Die
u est dans son cœur ;
il va, sans cr
aindre les faux pas.
32
Les impies gu
ettent le juste,
ils cherchent à le f
aire mourir.
33
Mais le Seigneur ne saur
ait l’abandonner
ni le laisser condamn
er par ses juges.
34
Esp
ère le Seigneur,
et g
arde son chemin :
il t’élèvera jusqu’à posséd
er la terre ;
tu verras les imp
ies déracinés.
35
J’ai vu l’imp
ie dans sa puissance
se déployer comme un c
èdre vigoureux.
36
Il a passé, voic
i qu’il n’est plus ;
je l’ai cherché, il
est introuvable.
37
Considère l’homme droit, v
ois l’homme intègre :
un avenir est prom
is aux pacifiques.
38
Les pécheurs seront to
us déracinés,
et l’avenir des imp
ies, anéanti.
39
Le Seigneur est le sal
ut pour les justes,
leur abri au t
emps de la détresse.
40
Le Seigneur les
aide et les délivre,
il les délivre de l’impie, il les sauve,
car ils cherchent en lu
i leur refuge.
Commentaire
Foi en la vie
Douze ans, c’est court pour une vie qui se termine à la puberté. Douze ans par contre, c’est long pour cette femme qui souffre de pertes de sang depuis tout ce temps! Selon la loi juive, cet écoulement de sang la maintient en situation d’impureté rituelle, d’exclusion sociale: elle ne peut être en relation ni avec Dieu ni avec les autres… c’est une autre sorte de mort, de non-vie.
Ces deux histoires imbriquées évoquent la même fatalité: aucune de ces deux «filles» de Dieu ne pourra plus jamais donner la vie. Jésus va renverser cet état de fait. La femme est guérie, la jeune fille se relève de la mort; non seulement elles recouvrent une vie pleine et entière, mais elles reçoivent à nouveau la possibilité de transmettre la vie.
Par l’action de Jésus, Dieu se révèle ainsi comme celui qui peut dépasser la mort, sous toutes ses formes. Dorénavant, elle n’est plus un absolu, mais il existe quelque chose de plus fort.
Jésus n’est pas décrit comme un simple guérisseur: ce n’est pas le fait de toucher Jésus qui guérit la femme, mais le regard qu’il pose sur elle, et la foi qu’il voit en elle. Avec la jeune fille, la tournure passive indique que c’est Dieu qui agit. Parce que son père a cru cela possible. Dans les deux événements, l’accent est mis sur la foi des protagonistes.
Ce qui nous interroge sur nos propres impasses: quels sont les blocages qui m’empêchent de vivre pleinement ma vie? Ai-je cette confiance qu’un chemin existe, et que Dieu peut me le faire trouver?