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Le Seigneur est roi ;2
dès l’origine ton trône tient bon,3
Les flots s’élèvent, Seigneur,4
Plus que la voix des eaux profondes,5
Tes volontés sont vraiment immuables :Temps ordinaire
Mercredi
Intentions de prière proposées par le Conseil œcuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d’Eglises réformées (CMER)
Accorde-nous, Seigneur, d’attendre sans faiblir la venue de ton Fils, pour qu’au jour où il viendra frapper à notre porte, il nous trouve vigilants dans la prière et attentifs au bien de nos frères, lui qui est béni pour les siècles des siècles.
Veille et prie...
Commentaire
Veillez, paisiblement !
Toujours à la question initiale des disciples (sur le quand et le comment de la fin et de l’avènement du Christ), voici une foison d’idées, d’images et de paraboles qui nous plongent dans le mystère le plus total.
J’en retiens pourtant deux idées forces : les signes sont là et il faut veiller.
Il y a ce figuier qui donne des signes d’été avec sa récolte (le paysan ne se demande pas quel jour il récoltera). Mais aussi l’autre figuier, stérile quant à lui…
Les disciples sont renvoyés à leur propre existence. Comme nous ! Il est donc indiqué de vivre paisiblement. Mais aussi de veiller en gardant l’adéquation de notre existence à la bonne nouvelle, sans nous décourager, sans cesser de persévérer, malgré les événements.
Le serviteur fidèle est celui qui fait son travail, c’est-à-dire qui donne en temps voulu la nourriture aux gens de la maison de son maître, quand son maître arrive.
Le mauvais serviteur est celui qui se met à battre ses compagnons de service et qui va manger et boire avec les ivrognes en croyant que son maître tarde.
Or, s’agit-il de deux serviteurs ? « Ce » serviteur indique qu’il s’agit probablement trois fois de la même personne.
C’est comme si ce serviteur contenait en lui ces potentialités : celle de faire le bien et celle de faire le mal. Cette nuance subtile nous évite de tomber dans l’illusion sur nous-mêmes.
Nous sommes les deux : tantôt le serviteur fidèle, tantôt le serviteur infidèle. Dès lors, il ne s’agit pas de juger l’autre, mais d’être lucides sur nous-mêmes.