2
À toi, Die
u, nous rendons grâce ; †
nous rendons grâce, et ton n
om est proche :
on procl
ame tes merveilles !
3
« Oui, au mom
ent que j’ai fixé,
moi, je juger
ai avec droiture.
4
Que s’effondrent la t
erre et ses habitants :
moi seul en ai pos
é les colonnes !
5
« Aux arrogants, je d
is : Plus d’arrogance !
et aux impies : Ne levez p
as votre front !
6
Ne levez pas votre fr
ont contre le ciel,
ne parlez pas en le pren
ant de haut ! »
7
Ce n’est pas du lev
ant ni du couchant,
ni du désert, que vi
ent le relèvement.
8
Non, c’est Die
u qui jugera :
il abaisse les uns, les a
utres il les relève.
9
Le Seigneur tient en m
ain une coupe
où fermente un v
in capiteux ;
il le verse, et tous les imp
ies de la terre
le boir
ont jusqu’à la lie.
10
Et moi, j’annoncer
ai toujours
dans mes hymnes au Die
u de Jacob : †
11
« Je briserai le fr
ont des impies, *
et le front du j
uste s’élèvera ! »
Commentaire
Plus rien n’est comme avant…
Ne vous est-il jamais arrivé de penser que le monde change très vite ? Que ce que nous pensions acquis, sûr, est ébranlé ? Plus rien n’est comme avant.
Avant… c’est quand j’étais jeune, quand le monde semblait plus frais, les temples plus pleins, les jeunes (dont j’étais !) plus assidus, les chrétiens plus fervents. Avant, on achetait des vêtements qu’on gardait au moins dix ans, des machines à laver inusables, des livres précieux.
Avant… c’est quand les choses avaient de la valeur, vraiment. Et l’on se rend compte que chaque génération est nostalgique d’un «avant» ou d’un «autrefois» !
Tout change, tout se dévalorise, plus rien n’est pareil. Est-ce que les premiers chrétiens se faisaient les mêmes réflexions un brin nostalgiques ? Possible… Mais voilà que l’évangéliste Jean rapporte des paroles de Jésus qui semblent la stabilité même: «Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Ce n’est pas à la manière du monde que je la donne…»
La paix que donne le Christ n’est pas un produit de consommation courante, précieux, voire indispensable aujourd’hui, et qui est dévalorisé demain. Elle est ce qui reste quand tout passe, le cadeau qui résiste à l’épreuve, toutes les épreuves. Elle bannit la crainte quand la vie se fait trop lourde.