2
Tous les peuples, batt
ez des mains,
acclamez Dieu par vos cr
is de joie !
3
Car le Seigneur est le Très-Ha
ut, le redoutable,
le grand roi sur to
ute la terre,
4
celui qui nous soum
et des nations,
qui tient des pe
uples sous nos pieds ;
5
il choisit pour no
us l’héritage,
fierté de Jac
ob, son bien-aimé.
6
Dieu s’élève parm
i les ovations,
le Seigneur, aux écl
ats du cor.
7
Sonnez pour notre Die
u, sonnez,
sonnez pour notre r
oi, sonnez !
8
Car Dieu est le r
oi de la terre :
que vos mus
iques l’annoncent !
9
Il règne, Die
u, sur les païens,
Dieu est assis sur son tr
ône sacré.
10
Les chefs des peuples se s
ont rassemblés :
c’est le peuple du Die
u d’Abraham.
Les princes de la t
erre sont à Dieu
qui s’élève au-dess
us de tous.
Commentaire
La peur ne justifie pas la colère
Quelle agressivité dans ces propos – même si l’on vous épargne la lecture de la fin du chapitre !…
En réalité, l’apôtre est inquiet.
Découragés par les années qui passent, progressivement convaincus par le fait que, le Christ n’étant pas revenu selon les prophéties, la vérité de la prédication apostolique est remise en cause, nombre de convertis retournent à leur religion première.
L’apôtre se fait du souci pour eux. Il ne sait plus comment les convaincre.
Alors il réagit comme tous ceux qui sont inquiets pour ceux qu’ils aiment. Comme moi, comme toi aussi sans doute. Il crie ! Il décrit des dangers plus ou moins imaginaires. Il menace !
Quand nous avons peur pour ceux que nous aimons, nous nous servons parfois de mots qui nous dépassent, peut-être parce que les mots d’amour nous semblent trop courts.
Aujourd’hui, nous assistons à une hémorragie de l’Eglise dans nos pays. Et nous avons parfois tendance à recourir à l’invective pour chercher la brebis perdue… ou la chèvre de Monsieur Seguin.
Pourtant Dieu ne se rencontre jamais sur les chemins du mépris et de la colère.
Dieu se rencontre toujours sur le chemin de l’amour.
Il est lui-même ce chemin qui conduit à lui.