44
Tu me libères des quer
elles du peuple,
tu me places à la t
ête des nations.
Un peuple d’inconn
us m’est asservi :
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au premier m
ot, ils m’obéissent.
Ces fils d’étrang
ers se soumettent ; †
46
ces fils d’étrang
ers capitulent :
en tremblant ils qu
ittent leurs bastions.
~
47
Vive le Seigneur ! Bén
i soit mon Rocher !
Qu’il triomphe, le Die
u de ma victoire,
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ce Dieu qui m’acc
orde la revanche,
qui soumet à mon pouv
oir les nations !
49
Tu me délivres de to
us mes ennemis, †
tu me fais triomph
er de l’agresseur,
tu m’arraches à la viol
ence de l’homme.
50
Aussi, je te rendrai gr
âce parmi les peuples,
Seigneur, je fêter
ai ton nom.
51
Il donne à son roi de gr
andes victoires, *
il se montre fidèle à son messie,
à David et sa descend
ance, pour toujours.
Commentaire
Je tiens ta main…
Avec les mains, on peut beaucoup faire ! On peut même parler.
Mais le plus beau, c’est d’abandonner sa main dans une autre. Un petit geste, mais fort.
Voici l’enfant qui glisse sa menotte dans la main de son père, et cela peut signifier : j’ai foi en toi, tu me guides, tu es mon père et je suis ton enfant, ensemble nous resterons… Voici celle à qui on a demandé la main et qui a répondu « oui », c’est-à-dire : je crois en ton amour, je me remets à ta sollicitude et à ta protection, nous nous appartenons l’un l’autre et, quoi qu’il arrive, rien ne pourra nous séparer.
Est-il accord plus profond ? Dieu nous assure : « Je tiens ta main. » Il faut le lui redire, car nous ne tenons pas toujours bien la sienne. « Ne crains pas », répète-t-il. Car nous avons peur. Ne va-t-il pas nous emmener au-delà de nos forces ? Parfois, nous préférerions le conduire, lui, là où bon nous semble. Et puis, il y a tant d’autres mains tendues vers nous, prometteuses d’un bonheur plus évident.
Donnons-lui notre confiance, et il nous tiendra ! C’est heureux, car sa main guide et protège, relève des chutes et se lève pour bénir. Rien ne pourra nous en séparer. Alors, dans la sienne, notre propre main est libérée pour se tendre vers l’autre.