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Délivre-moi, Seigneur, de l’homme mauvais,3
contre ceux qui préméditent le mal4
qui dardent leur langue de vipère,5
Garde-moi, Seigneur, de la main des impies,6
les arrogants qui m’ont tendu des pièges ;7
Je dis au Seigneur : « Mon Dieu, c’est toi ! »8
Tu es la force qui me sauve, Maître, Seigneur ;9
Ne cède pas, Seigneur, au désir des impies,13
Je le sais, le Seigneur rendra justice au malheureux,14
Oui, les justes rendront grâce à ton nom,
Commentaire
C’est de pire en pire!
Les mesures d’évacuation d’urgence sont à présent spécifiées. «Celui qui sera sur sa terrasse, qu’il ne descende pas pour emporter ce qu’il y a dans sa maison; celui qui sera dans son champ, qu’il ne retourne pas en arrière pour emporter son manteau. Malheureuses les femmes qui seront enceintes et celles qui allaiteront en ces jours-là!»
Ce qui n’est pas pour rassurer les lectrices et lecteurs de Matthieu. Lequel cite le prophète Daniel en nous interpellant directement: «Que celui qui lit fasse attention!» Que faisons-nous de ces avertissements?
Ils sont de bon conseil lorsqu’il s’agit d’échapper à une catastrophe. Ils sont abominables s’ils font planer une quelconque menace sur notre quotidien.
La Bible menace-t-elle?
Selon les intentions des auteurs, avouons-le, quelquefois elle s’y hasarde. N’est-ce pas rassurant qu’elle soit si diverse?
Elle nous rappelle ainsi que des personnes les ont rédigés, ces textes grouillants de sentiments contraires. L’intégralité de la variété de notre humanité se développe à travers les livres bibliques, fruit de millénaires de témoignages. Sommes-nous prêts à prolonger ces témoignages par le nôtre?
Etre croyant·e à la suite de tant d’histoires n’est pas toujours simple. Nous avons besoin de signes: nous avons des mots, des témoignages de vie.