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Délivre-moi, Seigneur, de l’homme mauvais,3
contre ceux qui préméditent le mal4
qui dardent leur langue de vipère,5
Garde-moi, Seigneur, de la main des impies,6
les arrogants qui m’ont tendu des pièges ;7
Je dis au Seigneur : « Mon Dieu, c’est toi ! »8
Tu es la force qui me sauve, Maître, Seigneur ;9
Ne cède pas, Seigneur, au désir des impies,13
Je le sais, le Seigneur rendra justice au malheureux,14
Oui, les justes rendront grâce à ton nom,
Commentaire
Joie et crainte
Le coffre sacré (ou l’arche de Dieu) contenait les deux tables de la loi de Moïse. Il était considéré comme le lieu de la présence divine.
La tente où il était installé était ainsi le lieu de la rencontre de Dieu avec son peuple.
David tient à ce que ce coffre trouve sa place à Jérusalem, sa nouvelle capitale. C’est de là que le Seigneur doit diriger son peuple et c’est là que le peuple doit venir faire allégeance à son Dieu. Jérusalem est ainsi promise au rang de centre spirituel.
La présence du coffre sacré a été un élément capital pour la foi du peuple d’Israël. Son installation à Jérusalem a été commémorée ensuite chaque année par une grande procession accompagnée de sacrifices et de liesses populaires.
Si tous montrent leur joie devant le coffre, David compris. Pourtant, refroidi par la mort de celui qui a malencontreusement touché ledit coffre (versets 6-8), il craint pourtant le trop-plein de sacré, et n'ose pas encore faire entrer le coffre à Jérusalem.
Cette joie et cette crainte nous interpellent. De quoi est fait notre attachement à Dieu?
Est-il une source de joie ou un joug que nous portons avec une vaillance… résignée ? Demandons à l’Esprit de venir nous rappeler le privilège immérité que nous avons d’être, par Jésus, fils et filles de Dieu, frères et sœurs en Christ.