1
Venez, crions de j
oie pour le Seigneur,
acclamons notre Roch
er, notre salut !
2
Allons jusqu’à lu
i en rendant grâce,
par nos hymnes de f
ête acclamons-le !
3
Oui, le grand Die
u, c’est le Seigneur,
le grand roi au-dess
us de tous les dieux :
4
il tient en main les profonde
urs de la terre,
et les sommets des mont
agnes sont à lui ;
5
à lui la mer, c’est lu
i qui l’a faite,
et les terres, car ses m
ains les ont pétries.
6
Entrez, inclinez-vo
us, prosternez-vous,
adorons le Seigne
ur qui nous a faits.
7
Oui, il
est notre Dieu ; †
nous sommes le pe
uple qu’il conduit,
le troupeau guid
é par sa main.
Aujourd’hui écouterez-vo
us sa parole ? †
8
« Ne fermez pas votre cœ
ur comme au désert,
comme au jour de tentati
on et de défi,
9
où vos pères m’ont tent
é et provoqué,
et pourtant ils avaient v
u mon exploit.
10
« Quarante ans leur générati
on m’a déçu, †
et j’ai dit : Ce peuple a le cœ
ur égaré,
il n’a pas conn
u mes chemins.
11
Dans ma colère, j’en ai f
ait le serment :
Jamais ils n’entrer
ont dans mon repos. »
Commentaire
Pratiquer la justice
Une fois de plus, inlassablement, Jésus enseigne. Cette fois ce n’est plus dans le périmètre géographique d’Israël mais au cœur même de sa vie de foi : le Temple. C’est dans ce lieu qui marque la présence de Dieu au milieu des siens que Jésus entend se révéler comme la présence par excellence. Nous ne savons rien de ce qu’il enseigne à ce moment précis. Mais l’évangéliste se plaît à insister sur le fait que cet enseignement suscite interrogations et réticences.
Car la valeur de ce que dit Jésus ne tient pas d’abord à la pertinence intellectuelle de son discours et encore moins à sa possible beauté rhétorique. Pour reconnaître, dans ce qui est dit par le Fils, la parole du Père, il faut s’être mis sur le chemin de l’obéissance et de l’écoute de la Loi et des Prophètes. On ne peut recevoir les paroles de Jésus comme Parole de vie en y restant extérieur, en gardant à leur égard une prudente « distance d’observation » ! Il convient de se laisser habiter par elles et d’y habiter. De se laisser entraîner par elles dans le mouvement de l’obéissance à la volonté du Père. La justesse de cette Parole devient évidente à celui ou celle qui entend pratiquer la justice de Dieu en dépit de ce que pensent les hommes.