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Sois bon pour ton serviteur, et je vivrai,18
Ouvre mes yeux,19
Je suis un étranger sur la terre ;20
Mon âme a brûlé de désir21
Tu menaces les orgueilleux, les maudits,22
Épargne-moi l’insulte et le mépris :23
Lorsque des grands accusent ton serviteur,24
Je trouve mon plaisir en tes exigences :
Commentaire
Puissance malgré la maladie et la mort
Le prophète est malade, mourant, au bout de son âge, mais il peut encore agir pour Joas, le roi qui se désole de devoir se retrouver seul.
La flèche tirée à deux et le sol battu, ce ne sont pas des prédictions mais des actions en vue de l’avenir, ce sont de la force et de la conviction données au roi pour ses futures campagnes, une présence de Dieu à ses côtés qui perdurera même en l’absence du prophète, de l’homme de Dieu.
En effet, cette vie, cette si forte présence de Dieu avec son serviteur se montre même par-delà la mort, puisque le contact avec les ossements du prophète redonne vie à un défunt. Manière, non pas de désigner un saint que l’on va vénérer, mais de comprendre combien la présence de Dieu avec celui qui a accepté d’être porteur de sa parole et de son action, qui a même demandé double part (chapitre 1), est force vitale.