3
Par ton nom, Dieu, sauve-moi,4
Dieu, entends ma prière,5
Des étrangers se sont levés contre moi, †6
Mais voici que Dieu vient à mon aide,8
De grand cœur, je t’offrirai le sacrifice,9
Oui, il m’a délivré de toute angoisse :Temps ordinaire
Jeudi
Livre d’Ésaïe, Chap. 58, v. 9-14
Intentions de prière proposées par le Conseil oecuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d'Eglises réformées (CMER)
Dieu,
qui as révélé au monde
que les artisans de paix
seront appelés tes fils,
aide-nous à rechercher toujours cette justice
qui seule peut garantir aux hommes
une paix solide et durable.
Nous t’en prions au nom du Christ, Jésus, notre Seigneur.
Bénissons Dieu le seul Seigneur
Commentaire
Ne rien faire …
Nous lisions hier une parole sur le jeûne tel que Dieu le conçoit : non une privation affligeante mais un don joyeux qui libère donateurs et bénéficiaires.
Un deuxième moyen est offert au peuple de Dieu pour vivre dans la plénitude à laquelle il aspire. C’est le sabbat – mot hébreu qui contient l’idée de cessation, pause, moratoire. Il est présenté comme un cadeau de Dieu aux humains : il l’a testé le septième jour de la création, lorsqu’il s’est reposé de son travail. Combattant tout légalisme dans la pratique du sabbat, Jésus enseigne que « Le sabbat a été fait pour l’être humain » et non le contraire.
Il est vrai que notre « sabbat » chrétien, le dimanche de résurrection, intervient comme une limitation dans nos activités professionnelles légales et, en tant que tel, il peut paraître contraignant …
Mais heureusement qu’il y a cette limite : quelle libération !
Elle devrait nous conduire à un décentrement par rapport au travail, dans lequel nous pensons trouver l’essence même de notre vie. Cette place devenue libre dans nos agendas devrait devenir celle qui permet d’accueillir Dieu.
Jour saint (v. 13) – c'est-à-dire mis à part – il nous redonne la possibilité de placer Dieu au centre, et non plus en périphérie de notre vie comme un surplus.
Reconnaissons pourtant que le besoin de liberté, l’activisme associatif, les impératifs commerciaux, la dérégulation du temps de travail, le besoin de loisirs … ou le trop de travail n’encouragent pas une telle démarche de lâcher prise pour laisser Dieu prendre emprise ! Cette utopie prophétique est pourtant mise à notre portée.