1
J’
aime le Seigneur :
il entend le cr
i de ma prière ;
2
il incline vers m
oi son oreille :
toute ma v
ie, je l’invoquerai.
3
J’étais pris dans les filets de la mort,
retenu dans les li
ens de l’abîme, *
j’éprouvais la trist
esse et l’angoisse ;
4
j’ai invoqué le n
om du Seigneur :
« Seigneur, je t’en pr
ie, délivre-moi ! »
5
Le Seigneur est just
ice et pitié,
notre Die
u est tendresse.
6
Le Seigneur déf
end les petits :
j’étais f
aible, il m’a sauvé.
7
Retrouve ton rep
os, mon âme,
car le Seigneur t’a f
ait du bien.
8
Il a sauvé mon
âme de la mort, *
gardé mes yeux des larmes
et mes pi
eds du faux pas.
9
Je marcherai en prés
ence du Seigneur
sur la t
erre des vivants.
Commentaire
Douloureuse paix, météo et horloge …
La division dans les familles. Pensons à l’épisode de la tour de Babel. A Babel, l’unité est celle de l’étouffement, de l’anéantissement de l’individu, de l’alignement général et de la confusion de la pensée unique.
La division familiale dont parle Jésus peut être comprise alors comme vitale pour les individus, signe de leur liberté de choix face à la foi chrétienne. Signe de leur stature de témoins responsables et de veilleurs déterminés. Ce n’est pas un choix par défaut. C’est l’annonce prophétique d’un changement possible dans toutes les relations.
Nous les francophones, qui n’avons qu’un seul mot (TEMPS) pour parler de la météo et de l’heure, nous aurions toutes les excuses de confondre et de ne rien comprendre aux signes du ciel, signes du temps qu’il fait ou signes des temps. Ce serait trop simple, à l’évidence. On a beau essayer de tourner les phrases à notre avantage, leur sens reste clair. Nous avons tout ce qu’il faut pour savoir reconnaître l’urgence de la conversion: nous n’avons aucune excuse pour rester dans l’indécision ou le confort personnel.
Nous ne pouvons pas changer la direction des vents. Par contre, ne pas prendre les décisions qui concernent les grandes directions de notre vie tient de l’hypocrisie et même de la perversion (verset 56). C’est de notre responsabilité.
Le temps de Dieu, c’est maintenant, tant que la route du jugement est encore ouverte devant nous!