22
sauve-moi de la gue
ule du lion
et de la c
orne des buffles.
~
Tu m’
as répondu ! †
23
Et je proclame ton n
om devant mes frères,
je te loue en pl
eine assemblée.
24
Vous qui le craignez, lou
ez le Seigneur, †
glorifiez-le, vous tous, descend
ants de Jacob,
vous tous, redoutez-le, descend
ants d’Israël.
25
Car il n’a p
as rejeté,
il n’a pas réprouvé le malheure
ux dans sa misère ;
il ne s’est pas voilé la f
ace devant lui,
mais il ent
end sa plainte.
26
Tu seras ma louange dans la gr
ande assemblée ;
devant ceux qui te craignent, je tiendr
ai mes promesses.
27
Les pauvres mangeront : ils ser
ont rassasiés ;
ils loueront le Seigneur, ceux qui le cherchent :
« À vous, toujours, la v
ie et la joie ! »
28
La terre entière se souviendra
et reviendr
a vers le Seigneur,
chaque famille de nations se prosterner
a devant lui :
29
« Oui, au Seigne
ur la royauté,
le pouv
oir sur les nations ! »
30
Tous ceux qui festoy
aient s’inclinent ;
promis à la mort, ils pl
ient en sa présence.
Commentaire
Justice, bonté et fidélité !
A quoi bon verser scrupuleusement la dîme sur tous les biens et produits « alors que vous négligez ce qu’il y a de plus grave dans la loi : la justice, la bonté et la fidélité » – ceci empêchait-il cela ? (23d).
Si on préfère la belle apparence à un cœur rempli de justice, bonté et fidélité, rien ne va plus. Car garder ensemble dans son cœur la justice, la bonté et la fidélité, c’est essentiel.
Si on laisse tomber la justice, alors la bonté et la fidélité deviennent indifférence et lâcheté. Sans justice, il n’y a plus d’exigence ni de respect.
Si on laisse tomber la fidélité, alors la justice et la bonté deviennent fatalisme et désespoir. Sans fidélité, il n’y a plus de confiance ni dans l’avenir ni dans l’humanité.
Si on laisse tomber la bonté, alors la justice et la fidélité deviennent dureté et épreuve.
« Sans la compassion, la morale broie l’homme dans l’étau de principes désincarnés, humilie sa conscience, récuse sa liberté, en un mot chante le sabbat, cette loi du bonheur, en la plus corvéable des journées. » (France Quéré).
Et si on laisse tomber les trois, alors rien ne va plus. Les jeux sont faits. Pour bien faire comprendre cela, Jésus n’hésite pas à employer des exemples extrêmes : avaler un chameau (v. 24), être rempli d’os des morts (v. 27). Tout ceci parce qu’il y a urgence. Il y a urgence à regarder à l’intérieur de nous pour faire un diagnostic : Qu’ai-je laissé tomber : la justice, la bonté ou la confiance ?