8
La loi du Seigne
ur est parfaite,
qui red
onne vie ; *
la charte du Seigne
ur est sûre,
qui rend s
ages les simples.
9
Les préceptes du Seigne
ur sont droits,
ils réjou
issent le cœur ; *
le commandement du Seigne
ur est limpide,
il clarifie le regard.
10
La crainte qu’il insp
ire est pure,
elle est l
à pour toujours ; *
les décisions du Seigne
ur sont justes
et vraim
ent équitables :
11
plus désir
ables que l’or,
qu’une m
asse d’or fin, *
plus savoure
uses que le miel
qui co
ule des rayons.
12
Aussi ton serviteur en
est illuminé ; †
à les garder, il tro
uve son profit. *
13
Qui peut discern
er ses erreurs ?
Purifie-moi de c
elles qui m’échappent.
14
Préserve aussi ton servite
ur de l’orgueil :
qu’il n’ait sur m
oi aucune emprise. *
Alors je ser
ai sans reproche,
p
ur d’un grand péché.
15
Accueille les par
oles de ma bouche,
le murm
ure de mon cœur ; *
qu’ils parvi
ennent devant toi,
Seigneur, mon roch
er, mon défenseur !
Commentaire
Amen, viens, Seigneur Jésus!
«Je viens!» C’est une réponse à la prière des croyants de tous les temps.
Une réponse aux humains qui espèrent être libérés des puissances qui nient la création; une réponse à toute cette attente récapitulée dans les derniers versets de l’Apocalypse par la supplique: Viens!
Le Christ n’est toutefois pas le seul à être convoqué. Que celui qui a soif vienne! Je sais que, toi aussi Seigneur, tu m’attends!
La venue du Christ, Étoile du Matin saluée par les cantiques et décorations de Noël que nous préparons, annonce un jour nouveau, débarrassé des ténèbres.
Mais ce jour ne peut advenir que de la rencontre entre deux désirs, celui de Dieu, celui de l’humain. Qui a soif d’une eau, d’une vie différente de celle que lui offre le monde doit lui aussi venir, se mettre en mouvement. «On n’attend pas la fin (des temps) comme on attend qu’il fasse beau» (Pierre Prigent).
Le Christ vient dès maintenant là où il est invité, accueilli.
Cette proclamation est grâce et exigence en même temps.
Les chrétiens qui, dans leur liturgie, prient: «Viens, Seigneur Jésus!» font précéder cette prière d’un «Amen!» (petit mot innocent qui signifie «C’est vrai», «C’est du solide!»).
Ils affirment ainsi que le Christ – personne ni rien d’autre – a le dernier mot sur le monde, sur leur vie.
Ils acceptent de ne rien ajouter ou retrancher au message de l’Apocalypse qui déclare sa victoire dès maintenant.