1
Le Seigneur est ma lumi
ère et mon salut ;
de qu
i aurais-je crainte ? *
Le Seigneur est le remp
art de ma vie ;
devant qu
i tremblerais-je ?
2
Si des méchants s’av
ancent contre moi
po
ur me déchirer, †
ce sont eux, mes ennem
is, mes adversaires, *
qui perdent pi
ed et succombent.
3
Qu’une armée se dépl
oie devant moi,
mon cœ
ur est sans crainte ; *
que la bataille s’eng
age contre moi,
je g
arde confiance.
4
J’ai demandé une ch
ose au Seigneur,
la se
ule que je cherche : †
habiter la mais
on du Seigneur
tous les jo
urs de ma vie, *
pour admirer le Seigne
ur dans sa beauté
et m’attach
er à son temple.
5
Oui, il me rés
erve un lieu sûr
au jo
ur du malheur ; †
il me cache au plus secr
et de sa tente,
il m’él
ève sur le roc. *
6
Maintenant je rel
ève la tête
dev
ant mes ennemis.
J’irai célébr
er dans sa tente
le sacrif
ice d’ovation ; *
je chanterai, je fêter
ai le Seigneur.
~
7
Écoute, Seigne
ur, je t’appelle ! *
Piti
é ! Réponds-moi !
8
Mon cœur m’a red
it ta parole :
« Cherch
ez ma face. » *
9
C’est ta face, Seigne
ur, que je cherche :
ne me cache p
as ta face.
N’écarte pas ton servite
ur avec colère : *
tu r
estes mon secours.
Ne me laisse pas, ne m’aband
onne pas,
Die
u, mon salut ! *
10
Mon père et ma m
ère m’abandonnent ;
le Seigne
ur me reçoit.
11
Enseigne-moi ton chem
in, Seigneur, *
conduis-moi par des ro
utes sûres,
malgré ce
ux qui me guettent.
12
Ne me livre pas à la merc
i de l’adversaire : *
contre moi se sont lev
és de faux témoins
qui so
ufflent la violence.
13
Mais j’en suis sûr, je verrai les bont
és du Seigneur
sur la t
erre des vivants. *
14
« Espère le Seigneur, sois f
ort et prends courage ;
esp
ère le Seigneur. »
Commentaire
Rivalité
Deux frères, deux caractères et deux physiques très différents : voici Esaü et Jacob.
On discerne derrière eux, à la frontière des steppes et des forêts, le chasseur errant, plus rustique et précaire que l'éleveur nomade ou le cultivateur sédentaire.
Mais c'est le second qui se montrera malin, rusé, alors que le premier sera plutôt calme et conformiste.
Et le conflit qui va opposer les (faux !) jumeaux commence déjà in utero. Rébecca en a souci et s'exprime en ce sens : « S'il en est ainsi, à quoi suis-je bonne ? », ou « Qu'est-ce qui m'arrive ? » (verset 22).
Elle s'adresse à Dieu pour qu'il l'aide face à cette question. Même si la réponse confirme le conflit.
Des conflits entre proches, cela est monnaie courante, aujourd'hui aussi. Le désir pour des frères et sœurs d'être le premier, d'avoir la meilleure place, cela existe. Pour tous, c'est difficile à vivre. Il vaut alors la peine, à l'image de Rébecca, de nous tourner vers Dieu pour lui demander son aide. Car qui d'autre que lui pourrait mieux nous accompagner dans de telles circonstances ? Même s'il ne dénoue pas le souci, il le porte avec nous. Sa présence nous donne la force d'avancer jour après jour. Elle est porteuse de paix malgré les conflits, et au coeur même des conflits.
La paix de Dieu est source de vie, et en cela elle est proche de la résurrection. Nous pouvons puiser en elle notre paix intérieure, une paix qui va rayonner autour de nous.