1
Dieu, les païens ont envah
i ton domaine ; †
ils ont souillé ton t
emple sacré
et mis Jérusal
em en ruines.
2
Ils ont livré les cadavres de tes serviteurs
en pâture aux rap
aces du ciel *
et la chair de tes fidèles, aux b
êtes de la terre ;
3
ils ont versé le sang comme l’eau
aux alento
urs de Jérusalem : *
les morts rest
aient sans sépulture.
4
Nous sommes la ris
ée des voisins,
la fable et le jou
et de l’entourage.
5
Combien de temps, Seigneur, durer
a ta colère
et brûlera le fe
u de ta jalousie ?
8
Ne retiens pas contre nous les péch
és de nos ancêtres : †
que nous vienne bient
ôt ta tendresse,
car nous sommes à bo
ut de force !
9
Aide-nous, Dieu notre Sauveur,
pour la gl
oire de ton nom ! *
Délivre-nous, efface nos fautes,
pour la ca
use de ton nom !
10
Pourquoi laisser d
ire aux païens :
« Où d
onc est leur Dieu ? »
Que les païens, sous nos ye
ux, le reconnaissent :
il sera vengé, le sang vers
é de tes serviteurs.
11
Que monte en ta présence la pl
ainte du captif !
Ton bras est fort : épargne ceux qui d
oivent mourir.
13
Et nous, ton peuple, le troupea
u que tu conduis, †
sans fin nous pourr
ons te rendre grâce
et d’âge en âge proclam
er ta louange.
Commentaire
La loi retrouvée
Croyant en Dieu dès son jeune âge, Josias commence à le rechercher et à le servir dès le début de sa royauté. Ce qu’il connaît de Dieu et ce qu’il voit de son pays le conduit à entreprendre une grande réforme. Il s’emploie à rétablir le culte du vrai Dieu contre celui des idoles, et à réparer le Temple longtemps laissé à l’abandon.
Lors des travaux de rénovation et de consolidation entrepris dans le Temple, le livre de la Loi a été retrouvé dans les gravats. Conscients de l’importance de leur découverte, les responsables du chantier font remonter ce livre vers Josias auquel on en donne lecture.
Signe d’une brutale prise de conscience, Josias déchire ses vêtements. Il constate que ses ancêtres n’ont pas obéi aux paroles qu’il vient d’entendre et que cela va probablement provoquer la colère de Dieu.
Il m'est difficile de constater ou de pressentir qu’une personne (ou plusieurs), dans mon entourage proche ou lointain, emprunte un chemin qui la mène au malheur, et de ne pouvoir apparemment rien faire. Josias ouvre un chemin.