1
Auprès du Seigne
ur j’ai mon refuge.†
Comment pouvez-vo
us me dire :
oiseaux, fuy
ez à la montagne !
2
Voici que les méch
ants tendent l’arc : †
ils ajustent leur fl
èche à la corde
pour viser dans l’ombre l’h
omme au cœur droit.
3
Quand sont ruin
ées les fondations,
que peut f
aire le juste ?
4
Mais le Seigneur, dans son t
emple saint, †
le Seigneur, dans les cie
ux où il trône,
garde les yeux ouv
erts sur le monde.
Il voit, il scr
ute les hommes ; †
5
le Seigneur a scruté le j
uste et le méchant :
l’ami de la viol
ence, il le hait.
6
Il fera pleuvoir ses fléa
ux sur les méchants, †
feu et soufre et v
ent de tempête ;
c’est la coupe qu’ils aur
ont en partage.
7
Vraiment, le Seigne
ur est juste ; †
il aime to
ute justice :
les hommes droits le verr
ont face à face.
Commentaire
Zacharie retrouve sa langue …
«Son nom sera Jean…», déclare le père du nouveau-né Jean-Baptiste.
Elisabeth et Zacharie: ce couple stérile appartient à une longue «lignée» que la Bible évoque: Abraham et Sarah, Jacob et Rachel, Elkana et Anne… à l’image de tant d’autres dans le monde d’aujourd’hui qui ont tout essayé ...
Son nom sera Jean et cette affirmation de foi libère son cœur et sa bouche. L’annonce a fait son chemin dans son cœur et il a compris!
Yohànan, Jean: la grâce de Dieu est proclamée. Il annoncera les temps nouveaux, Un royaume de paix où il sera possible de se rencontrer et partager en vérité, dans une relation humaine selon Christ.
La venue du Messie dans le monde n’est pas seulement proclamée ou racontée, elle est d’abord célébrée, chantée, acclamée.
Le Benedictus (les v. 68 à 79) jaillit du cœur de Zacharie, «rempli du Saint-Esprit»: c’est donc Dieu lui-même qui inspire les images et les mots de cette louange. Un Dieu qui a «des entrailles de miséricorde», un Dieu compatissant qui vient rejoindre les êtres humains là où ils se trouvent, un Dieu semblable «au soleil levant qui vient nous visiter d’en haut»!
Nous n’avons peut-être pas le cœur à l’adoration et il est rare que les nouvelles du monde nous y disposent. Pourtant l’attention aux plus infimes «bénédictions» qui nous adviennent chaque jour nous ouvre à un esprit de gratitude et de reconnaissance. C’est l’embryon d’une louange qui nous décentre de nos soucis et nous ouvre à la compassion divine, grâce à laquelle nous devenons à notre tour «compatissants» pour les malheureux et les joyeux qui nous entourent.