1
Rends-moi justice, ô mon Dieu, défends ma cause2
C’est toi, Dieu, ma forteresse :3
Envoie ta lumière et ta vérité :4
J’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu,℟
5
Pourquoi te désoler, ô mon âme,Temps ordinaire
Vendredi
Évangile selon Jean, Chap. 8, v. 41-51
Intentions de prière proposées par le Conseil oecuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d'Eglises réformées (CMER)
Dieu tout-puissant,
tu as envoyé dans nos cœurs l’Esprit de ton Fils
par lequel nous t’appelons notre Père;
fais-nous la grâce de te servir de telle sorte
que tous les hommes parviennent à la glorieuse liberté de tes enfants,
par Jésus-Christ, notre Seigneur.
Seigneur, par la clarté
Commentaire
«Notre Père qui es aux cieux...»
Il y a père et père, semble dire Jésus. La réalité est bien plus complexe que cela, et les interlocuteurs de Jésus le révèlent: il y a le père biologique, le père qui marque son rôle par sa présence, le père auquel on se réfère pour l’idéal de vie (Abraham) et le père qui est au-dessus de tout, Dieu. Ces différentes images se superposent, s’entremêlent et s’emmêlent, de sorte qu’il est difficile de s’y retrouver. Le mélange peut d’ailleurs devenir explosif aux dires de Jésus: «Votre père, c’est le diable» (verset 44).
Le critère, pour y voir clair, est de l’ordre de la vie et de la mort. Tout acte, toute parole, toute pensée qui mènent à la mort est un mauvais projet pour l’humain. Tout acte, toute parole, toute pensée porteurs de vie sont des signes de la présence de Dieu, de son amour pour nous.
Pourtant, ne nous y trompons pas: si, dans certains cas, la direction vers la vie ou vers la mort est nette, dans bien des situations, il nous est difficile de juger où se situe la frontière. Nous essayons alors de tendre vers le mieux... Que nos hésitations devant ces différents débats – débats de conscience, de société, d’Eglise – nous encouragent à ne pas condamner de manière systématique les décisions qui ne vont pas dans le sens de ce que nous pensons!