1
Heureux est l’homme2
mais se plaît dans la loi du Seigneur3
Il est comme un arbre4
tel n’est pas le sort des méchants.5
au jugement, les méchants ne se lèveront pas, *6
Le Seigneur connaît le chemin des justes,Temps ordinaire
Samedi
Deuxième livre de Samuel, Chap. 6, v. 12-22
Intentions de prière proposées par le Conseil œcuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d’Eglises réformées (CMER)
Dieu d’amour,
tu nous as réconciliés avec toi
par la mort et la résurrection de ton Fils.
Accorde-nous la grâce
d’exprimer par toute notre vie
la foi que nous professons
et de rester fidèles à l’alliance
que tu as conclue avec nous en lui,
Jésus-Christ, notre Seigneur.
Du fond du cœur, j’adore
Commentaire
Orgueil et humilité
David préside ici au sacrifice. Il remplit le rôle d’un prêtre. C’est une manière de souligner son rôle d’intermédiaire entre Dieu et son peuple. Par sa danse (verset 16) devant le coffre sacré, il manifestera sa joie d’être à la fois l’élu et le serviteur de Dieu.
Dans l’Ancien Testament, les sacrifices peuvent avoir des sens et objectifs variés. Les uns sont un don joyeux à Dieu ; d’autres expriment l’alliance entre Dieu et son peuple ; d’autres encore servent à expier les péchés commis.
Lors d’une cérémonie sacrificielle, une partie des aliments était consumée et l’autre était destinée au banquet qui réunissait ensuite les participants. (Seul l’holocauste était un sacrifice où tout était entièrement brûlé.)
Les sacrifices ont ainsi joué un rôle primordial dans la vie religieuse d’Israël. Ils avaient pour but de renforcer d’une part les liens du peuple avec Dieu et d’autre part la cohésion du peuple lui-même.
L’installation du coffre sacré à Jérusalem est l’occasion pour David de réunir le peuple autour d’une grande fête sacrificielle. La foule repart les mains pleines de gâteaux.
La joie n’est cependant pas partagée par tous. David doit affronter sa femme Mikal qui trouve ridicule que son mari adopte la tenue d’un serviteur. Mikal, hautaine et méprisante, est drapée dans sa dignité royale.
A l’opposé, David se dépouille et se présente devant Dieu en toute humilité. Cette humilité est à la base de sa gloire, tandis que l’orgueil de Mikal fait sa perte (signifiée ici par sa stérilité).
Dans l’Eglise, dès ses origines – et plus spécialement depuis la Réforme – c’est la Cène qui occupe la place qu’avait le sacrifice en Israël. Jésus en est devenu le prêtre et la victime. Il s’agit alors, en frères et sœurs groupés autour de la Table, de discerner la présence du Seigneur dans le pain, le vin et le rassemblement des convives appelés, pêcheurs et pardonnés. Seule l’humilité de ce regard donne de porter du fruit !