1
Dans ma détresse, j’ai crié vers le Seigneur,2
Seigneur, délivre-moi de la langue perfide,3
Que t’infliger, ô langue perfide,4
La flèche meurtrière du guerrier,5
Malheur à moi : je dois vivre en exil *6
Trop longtemps, j’ai vécu parmi ces gens7
Je ne veux que la paix, mais quand je parle
Commentaire
Comme une mère, comme un père
Les frères et sœurs de Thessalonique ont accueilli l’apôtre et l’ont réconforté après l’épisode difficile vécu à Philippes.
Accueillir, s’ouvrir à l’inconnu qui vient d’ailleurs avec confiance et bienveillance: une des plus hautes valeurs de l’antiquité grecque. Cette confiance de l’hospitalité dans l’intimité convoque l’assurance du visiteur, la «confidence».
De la confiance à la confidence, puis à la foi, c’est ce mouvement, humain, dynamique, que l’apôtre d’abord reconnaît. Mais, affirme-t-il, c’est bien en Dieu que réside la raison profonde de sa prédication, de son ministère et de ses voyages. «Dieu nous ayant éprouvés pour nous confier l’Evangile, alors nous le prêchons… non pour plaire aux hommes, mais à Dieu qui éprouve nos cœurs» (v. 4).
Quelle assurance, quelle audace, quelle estime de sa vocation! Et puis, il y a la douceur d’une mère, et aussi l’encouragement d’un père… Tel est ce Dieu qui nous appelle, nous adoucit et nous fortifie. Comme une mère et comme un père tout à la fois, pour nous élever à son royaume et à sa gloire.
Laissons Dieu nous placer dans la douceur et l’encouragement lorsque nous partageons son Evangile avec nos frères et sœurs dans la foi.