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Vers Dieu, je crie mon appel !3
Au jour de la détresse, je cherche le Seigneur ; †4
Je me souviens de Dieu, je me plains ;5
Tu refuses à mes yeux le sommeil ;6
Je pense aux jours d’autrefois,7
la nuit, je me souviens de mon chant,8
Le Seigneur ne fera-t-il que rejeter,9
Son amour a-t-il donc disparu ?10
Dieu oublierait-il d’avoir pitié,11
J’ai dit : « Une chose me fait mal,12
Je me souviens des exploits du Seigneur,13
je me redis tous tes hauts faits,
Commentaire
Être grand, c’est être petit!
Regard sur ces «petits» qu’on n’aperçoit même pas, mais qui seraient plus importants qu’on ne le pense! La question des disciples à Jésus est donc: «Qui est le plus grand dans le royaume des cieux?» Jésus répond: «Le plus petit», et l’illustre par trois situations. Celle d’un enfant, de la rue ou de la foule, qui n’est censé ni demander ni parler (il est «in-fans», dit le latin, «qui ne parle pas»); il est doit juste écouter et obéir…
Celle «d’un de ces petits qui croient en moi» qui serait entraîné scandaleusement dans un malheur quelconque, social, familial, personnel?
Puis viendra (au verset 10) celle d’une brebis perdue qui ne peut ni retrouver son chemin seule ni survivre à l’écart du troupeau...
Ces histoires ont un point commun: ces «petits» sont vulnérables et dépendants. Il faut donc les reconnaître et agir pour leur sécurité. Ainsi pour les personnes les plus humbles, les moins qualifiées et les plus fragiles qui nous côtoient. Par ces paroles, ce sont les «grands, les importants», les bien arrivés, les bien installés et les bien-pensants que Jésus veut conscientiser, déstabiliser, décentrer.