7 novembre 2017
Mardi 7 Novembre 2017
Temps
Temps ordinaire
Semaine
Mardi
Complément
Psaume
Psaume 107 (106), 10-22
Reconnaître l’amour du Seigneur
Lectures du jour
Sujets de prière
Intentions de prière proposées par le Conseil œcuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d’Eglises réformées (CMER)
Oraison
Dieu de miséricorde, tu as dressé la table du festin de ton amour pour tous ceux qui entendent l’appel de ta grâce, et tu accueilles tous ceux qui sont travaillés et chargés. Accorde-nous des cœurs humbles et reconnaissants; et qu’en vivant dès maintenant de ta grâce, nous héritions au dernier jour la vie éternelle, par Jésus-Christ, notre Seigneur .
A l’occasion de l’assemblée des délégués de la Fédération des Eglises protestantes de la Suisse: Dieu éternel et tout-puissant, source de toute sagesse et de tout discernement, sois présent parmi ceux qui sont réunis pour travailler au renouveau de l’Eglise et à sa mission. En toutes choses apprends-nous à vouloir d’abord ton honneur et ta gloire. Conduis-nous à percevoir ce qui est juste et donne-nous le courage de le rechercher et la grâce de l’accomplir. Par Jésus le Christ, notre Seigneur.
Cantique 24-09 (du recueil Alléluia)
Jésus, tu nous convies
Commentaire
Quelle contrainte ?
Par rapport à sa version dramatisée de Matthieu, cette parabole est chez Luc plus proche de l'enseignement de Jésus. C'est une sobre description du choc entre la miséricorde divine et l'ingratitude humaine.
Les premiers invités représentent Israël et ses chefs, dont l’évangéliste relève la réticence persistante. Les deuxièmes invités, ce sont les pauvres d'Israël, marginalisés par leurs chefs. Quant aux derniers invités, ce sont les nations qui représentent la vocation universaliste d'Israël, qui sera reprise par les apôtres, car « il faut que la maison soit pleine ».
Les derniers invités accepteront-ils l'invitation ultime du maître ?
Comment faut-il comprendre l'injonction : « Contrains-les à entrer ? » Cette contrainte sera souvent mal comprise. Augustin légitimait déjà le recours au bras séculier contre les « hérétiques ». Sans parler de l'Inquisition, les réformés allaient eux aussi faire les frais de cette exégèse augustinienne, que Calvin lui-même avait approuvée ! Or pour Jésus, il s'agit de la contrainte de l'amour, la douce violence de celui qui convainc l'hôte d’entrer.
Restent deux questions : Comment comprendre cette nécessité de « remplir la maison », à l'époque du dialogue interreligieux et de la fin de l'impérialisme chrétien ?
Et comment concilier l'exclusion des premiers invités avec la nouvelle relation entre chrétiens et juifs issue des drames du 20e siècle ?