1
Heureux l’homme dont la fa
ute est enlevée, *
et le péch
é remis !
2
Heureux l’homme dont le Seigneur ne retient p
as l’offense, *
dont l’espr
it est sans fraude !
~
3
Je me taisais et mes f
orces s’épuisaient
à gém
ir tout le jour : †
4
ta main, le jo
ur et la nuit,
pes
ait sur moi ; *
ma vigue
ur se desséchait
comme l’h
erbe en été.
5
Je t’ai fait conn
aître ma faute,
je n’ai pas cach
é mes torts. †
J’ai dit : « Je rendrai gr
âce au Seigneur
en confess
ant mes péchés. » *
Et t
oi, tu as enlevé
l’off
ense de ma faute.
6
Ainsi chacun des ti
ens te priera
aux he
ures décisives ; *
même les ea
ux qui débordent
ne pe
uvent l’atteindre.
7
Tu es un ref
uge pour moi,
mon abr
i dans la détresse ; *
de ch
ants de délivrance,
tu m’
as entouré.
~
8
« Je vais t’instruire, te montr
er la route à suivre, *
te conseill
er, veiller sur toi.
9
N’imite pas les m
ules et les chevaux
qui ne compr
ennent pas, †
qu’il faut mater par la br
ide et le mors, *
et ri
en ne t’arrivera. »
10
Pour le méchant, doule
urs sans nombre ; *
mais l’amour du Seigne
ur entourera
ceux qui c
omptent sur lui.
11
Que le Seigne
ur soit votre joie !
Exult
ez, hommes justes ! *
Hommes droits, chant
ez votre allégresse !
Commentaire
« Vous êtes des hommes dont je prends soin. »
Voilà un peuple dans l’errance, perdu au milieu d’un épais brouillard, un peuple anéanti dans son corps et son cœur, un peuple qui n’a plus de repères et qui est à la recherche d’un berger qui sache le conduire par-delà les vallées sombres et obscures.
Et voilà une promesse, celle du Seigneur : il l’a promis, il sera présent à leurs côtés, à chaque instant, chaque minute. Voilà que la nouvelle Jérusalem se laisse entrevoir, la fondation d’un nouveau culte, d’une nouvelle terre, sous la houlette d’un nouveau berger : David.
Même si cela est difficile, il fallait que quelque chose meure pour que renaisse quelque chose de neuf.
Il en est parfois de même dans nos paroisses : certaines communautés s’essoufflent, certains lieux de culte se vident, certains membres perdent espoir.
Il faut parfois laisser les terres « d’église » en jachère, laisser le temps œuvrer, car le Seigneur nous l’a promis : « Oui, vous les membres de mon troupeau, vous êtes des hommes dont je prends soin, car je suis votre Dieu. »
Seigneur, tu nous donnes de cultiver de petites graines, tels l’espoir, la confiance, la patience et l’amour. Nous remettons ces graines entre tes mains, dans l’attente d’une éclosion, afin qu’elles portent du fruit en abondance comme tu nous l’as promis.