1
Au bord des fleuves de Babylone2
aux saules des alentours3
C’est là que nos vainqueurs4
Comment chanterions-nous5
Si je t’oublie, Jérusalem,6
Je veux que ma langueTemps du carême
Vendredi
Intentions de prière proposées par le Conseil oecuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d'Eglises réformées (CMER)
O Dieu,
c’est toi qui as conduit tes apôtres
à consacrer des ministres en tous lieux.
Accorde à ton Eglise, dirigée par l’Esprit-Saint,
de choisir et d’appeler
pour le ministère de la Parole et des Sacrements
des personnes aptes à cette tâche,
et de les soutenir dans leur œuvre
pour l’extension de ton royaume.
Nous te le demandons par celui qui est le berger,
le gardien de nos âmes,
Jésus le Christ notre Seigneur,
lui qui vit et règne avec toi et le Saint-Esprit,
un seul Dieu, dans les siècles des siècles.
Louons Dieu, le créateur
Commentaire
Pour qui te prends-tu ?
Maintenant, c’est l’Eternel qui parle, après tous ces chapitres de discours des hommes ! Il s’était tu, laissant à ses créatures toute liberté pour s’exprimer. Maintenant, nimbé de sa majesté souveraine, il s’adresse à son auditeur là où il le trouve, en pleine tempête, pénétrant lui-même dans cette tempête. Il commence par une question, telle est sa pédagogie, sa manière de prendre son ami au sérieux : « Qui est celui qui parle sans discernement ? Je t’interrogerai alors, et c’est toi qui m’instruiras, je pense !... »
Vient alors une somptueuse histoire naturelle. La neige, la grêle, la tempête – ce côté effrayant de la Présence, de l’épiphanie du Dieu Saint. Les chemins de la lumière, les canaux de la pluie, la route des éclairs – le côté « Providence » qui veille sur la Création. Les étoiles et les constellations – signes de sa sagesse qui fait de l’univers un lieu cohérence et de beauté, un « cosmos » comme disent les Grecs.
Qui a fait cela ? Dis-le moi ! Et l’incontournable question : « Es-tu dieu ? » et son corollaire du v. 34 : « Qui a mis la sagesse au cœur de l’homme ? » … au cas où toi, Job, te prétendrais sage …
Il faudrait lire jusqu’au début du chapitre 39. On y trouverait encore cette question : « Qui nourrit la lionne et le corbeau ? » Elle nous conduirait à regarder les oiseaux du ciel, des plus prestigieux aux plus communs, comme Jésus dans le Sermon sur la Montagne : ils sont, comme vous tous les Job questionneurs et douteurs, dans la main de l’Eternel.