2
Il est bea
u de te louer,
Die
u, dans Sion, *
de tenir ses prom
esses envers toi
3
qui éco
utes la prière.
Jusqu’à toi vi
ent toute chair
4
avec son p
oids de péché ; *
nos fautes ont domin
é sur nous :
t
oi, tu les pardonnes.
5
Heureux ton invit
é, ton élu :
il hab
ite ta demeure ! *
Les biens de ta mais
on nous rassasient,
les dons sacr
és de ton temple !
~
6
Ta justice nous rép
ond par des prodiges,
Die
u notre sauveur, *
espoir des horiz
ons de la terre
et des r
ives lointaines.
7
Sa force enrac
ine les montagnes,
il s’ento
ure de puissance ; *
8
il apaise le vac
arme des mers,
le vacarme de leurs flots
et la rume
ur des peuples.
9
Les habitants des bouts du m
onde sont pris d’effroi
à la v
ue de tes signes ; *
aux portes du lev
ant et du couchant
tu fais jaill
ir des cris de joie.
~
10
Tu visites la t
erre et tu l’abreuves,
tu la c
ombles de richesses ; *
les ruisseaux de Die
u regorgent d’eau :
tu prép
ares les moissons.
Ainsi, tu prép
ares la terre,
11
tu arr
oses les sillons ; *
tu aplanis le sol, tu le détr
empes sous les pluies,
tu bén
is les semailles.
12
Tu couronnes une ann
ée de bienfaits ; *
sur ton passage, ruiss
elle l’abondance.
13
Au désert, les pâtur
ages ruissellent, *
les collines déb
ordent d’allégresse.
14
Les herbages se p
arent de troupeaux †
et les plaines se co
uvrent de blé. *
Tout ex
ulte et chante !
Commentaire
Sauvés, mais pas à l’abri!
«Puisque nous travaillons avec Dieu...» Rien que cela !? Alors, plus rien ne peut nous tirer en arrière ?
Si – et comme souvent au fil des lettres de Paul, d’un demi-verset à l’autre, tout bascule : «ne négligez pas la grâce que vous avez reçue !» Ah bon, on n’est pas à l’abri de tout recommencer à zéro ?
Oui, on a beau collaborer avec Dieu: on peut négliger la grâce, cela existe, cela peut arriver.
Sauvés, mais à l’abri de rien ! Collaborateurs de Dieu, mais si souvent hors service...
Et ces à-coups peuvent déstabiliser, éjecter, «scandaliser» ces humains pour qui le Christ est venu jusqu’à en mourir.
Alors, Paul nous emmène à travers tous les contrastes, comme sur des montagnes russes – à voir si on a «le cœur et la grâce» bien accrochés !
Il dit l’écartèlement entre ce dont les équipiers de Dieu sont porteurs : la bonne nouvelle de la réconciliation, et ce par quoi ils peuvent passer (versets 4 à 7).
Puis, les contrastes toujours aussi intenses perdent pourtant prise. «Vus comme menteurs, nous disons la vérité... On nous attriste, nous sommes toujours joyeux...». Comme avec les «vases d’argile» (ch. 4,7-11), la dynamique du Dieu sauveur est à l’œuvre, la vie de Jésus travaille à travers mille mots. A nous, croyants de tout temps, aux prises avec les pressions et contraintes, de saisir le message et d’en vivre à nouveau !