2
Je n’ai de rep
os qu’en Dieu seul,
mon sal
ut vient de lui.
℟
3
Lui seul est mon roch
er, mon salut,
ma citadelle : je su
is inébranlable.
4
Combien de temps tomberez-vous sur un homme
pour l’ab
attre, vous tous, *
comme un mur qui penche,
une clôt
ure qui croule ?
5
Détruire mon honneur est leur seule pensée : †
ils se pl
aisent à mentir. *
Des lèvres, ils bénissent ;
au fond d’eux-m
êmes, ils maudissent.
6
Je n’ai mon rep
os qu’en Dieu seul ;
oui, mon esp
oir vient de lui.
℟
7
Lui seul est mon roch
er, mon salut,
ma citadelle : je r
este inébranlable.
8
Mon salut et ma gloire
se tro
uvent près de Dieu. *
Chez Dieu, mon refuge,
mon roch
er imprenable !
~
9
Comptez sur lui en tous temps,
vo
us, le peuple. *
Devant lui épanchez votre cœur :
Dieu est pour no
us un refuge.
10
L’homme n’est qu’un souffle,
les fils des h
ommes, un mensonge : *
sur un plateau de balance, tous ensemble,
ils ser
aient moins qu’un souffle.
11
N’allez pas compter sur la fraude
et n’aspirez p
as au profit ; *
si vous amassez des richesses,
n’y mettez p
as votre cœur.
12
Dieu a dit une chose,
deux choses que j’
ai entendues. †
Ceci : que la force est à Dieu ;
13
à toi, Seigne
ur, la grâce ! *
Et ceci : tu rends à chaque homme
sel
on ce qu’il fait.
Commentaire
Trois fêtes
Au printemps (passage lu hier, Dt 16,1-8): la Pâque («passage» en hébreu). Fête du souvenir de la sortie d’Egypte. Le pain sera sans levain (pas le temps de laisser fermenter un peu de pâte de la veille). La viande sera celle du sacrifice (on «rend» à Dieu le sang, soit la vie, et on mange la chair).
Sept semaines plus tard (ou cinquante jours, puisqu’on compte celui de départ, donc «pentecôte» jours, en grec), fête des Semaines, fête de joie, de partage avec toute la communauté familiale. Cette fête est considérée comme la commémoration de l’Alliance avec Dieu, même si, dans notre passage, elle est liée au souvenir de l’esclavage en Egypte.
A l’automne, fête des Tentes (également fête des Récoltes). «Tentes» serait plus justement traduit «Huttes» ou «Cabanes», puisqu’on vit dans des constructions de branchages le temps de se souvenir de l’errance au désert.
Trois fêtes qui rythment le temps, l’année. Trois occasions de faire mémoire de l’histoire commune.
Nous en avons hérité: la Pâque est devenue notre Pâques, fête du passage aussi, de la vie plus forte que la mort. Les Semaines sont devenues notre Pentecôte, fête de l’Esprit libérateur qui nous lie à Dieu. Et les «Tentes»? Notre «Jeûne fédéral» n’en tiendrait-il pas lieu? Fête de prière, de repentance et d’action de grâce dans le temps des récoltes (et des pruneaux…)!
Les rythmes de l’année placés sous les signes conjoints de la mémoire et de la joie. Notre vie sous le regard de Dieu.