Â
1
Le Seigne
ur est mon berger :
Â
   je ne m
anque de rien. *
Â
2
Sur des pr
és d’herbe fraîche,
Â
   il me f
ait reposer.
Â
Il me mène vers les ea
ux tranquilles
Â
3
   et me f
ait revivre ; *
Â
il me conduit par le j
uste chemin
Â
   pour l’honne
ur de son nom.
Â
4
Si je traverse les rav
ins de la mort,
Â
   je ne cr
ains aucun mal, *
Â
car tu
es avec moi :
Â
   ton bâton me gu
ide et me rassure.
Â
5
Tu prépares la t
able pour moi
Â
   dev
ant mes ennemis ; *
Â
tu répands le parf
um sur ma tête,
Â
   ma co
upe est débordante.
Â
6
Grâce et bonhe
ur m’accompagnent
Â
   tous les jo
urs de ma vie ; *
Â
j’habiterai la mais
on du Seigneur
Â
   pour la dur
ée de mes jours.
Commentaire
Mourir pour toujours ?
Mourir avant le retour de Jésus-Christ, est-ce mourir pour toujours ? La question est cruciale, et elle est peut-être la raison principale de cette première lettre de l’apôtre à une communauté naissante.
La réponse est claire et sans faille : Non, continuez d’espérer, « selon une parole, un enseignement du Seigneur… » (v. 15), soyez différents des gens sans foi, par votre confiance en la vie et par votre confiance en la mort. Tous et toutes, affirme-t-il catégoriquement, morts et ressuscités, ou encore vivants ici et maintenant, « nous serons enlevés… à la rencontre du Seigneur…, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (v. 17).
La résurrection ne dépend pas de nous. Elle arrive « automatiquement » – comme il est dit de la semence dans la parabole (Mc 4,26-29) – « en Jésus-Christ mort pour nous, afin que veillant ou dormant, nous vivions alors unis à lui » (vv. 5 et 10). Voilà pour rassurer, avertir, apaiser les sauvés que nous sommes d’ores et déjà .
Eh oui, il y aura des événements étranges, un signal fort : voix d’archange et son de trompette accompagneront le Christ dans sa descente du ciel auprès des morts et dans l’élévation des vivants dans les nuées. Ce sera tout apocalyptique, à la fois extraordinaire, mystérieux et en plénitude. Cela devrait nous suffire ! On n’a pas fini d’en parler…