2
Comme un c
erf altéré
ch
erche l’eau vive, *
ainsi mon
âme te cherche
t
oi, mon Dieu.
3
Mon âme a s
oif de Dieu,
le Die
u vivant ; *
quand pourr
ai-je m’avancer,
par
aître face à Dieu ?
4
Je n’ai d’autre p
ain que mes larmes,
le jo
ur, la nuit, *
moi qui chaque jo
ur entends dire :
« Où est-
il ton Dieu ? »
5
Je me souviens,
et mon
âme déborde : *
en ce temps-là,
je franchiss
ais les portails !
Je conduisais vers la mais
on de mon Dieu
la multit
ude en fête, *
parm
i les cris de joie
et les acti
ons de grâce.
℟
6
Pourquoi te désol
er, ô mon âme,
et gém
ir sur moi ? *
Espère en Dieu ! De nouvea
u je rendrai grâce :
il est mon sauve
ur et mon Dieu !
~
7
Si mon
âme se désole,
je me souvi
ens de toi, *
depuis les terres du Jourd
ain et de l’Hermon,
depuis mon h
umble montagne.
8
L’abîme appel
ant l’abîme
à la v
oix de tes cataractes, *
la masse de tes fl
ots et de tes vagues
a pass
é sur moi.
9
Au long du jo
ur, le Seigneur
m’env
oie son amour ; *
et la nuit, son ch
ant est avec moi,
prière au Die
u de ma vie.
10
Je dirai à Die
u, mon rocher :
« Pourqu
oi m’oublies-tu ? *
Pourquoi v
ais-je assombri,
press
é par l’ennemi ? »
11
Outrag
é par mes adversaires,
je suis meurtr
i jusqu’aux os, *
moi qui chaque jo
ur entends dire :
« Où est-
il ton Dieu ? »
℟
12
Pourquoi te désol
er, ô mon âme,
et gém
ir sur moi ? *
Espère en Dieu ! De nouvea
u je rendrai grâce :
il est mon sauve
ur et mon Dieu !
Commentaire
La dîme
Un dixième des gains de l’année considéré comme une part sacrée. C’est au sanctuaire, devant Dieu, qu’on est invité à le consommer, avec sa maisonnée.
Mais surtout, une année sur trois, cette dîme sacrée est offerte aux prêtres, de la tribu de Lévi, eux qui n’ont pas reçu de terres mais une tâche, celle d’être au service de Dieu, lien entre Dieu est les autres membres du peuple. Un impôt ecclésiastique avant l’heure!
A noter que les lévites bénéficiaires de cette dîme en consacreront à leur tour la dîme (Nombres 18,21-32)!
Ça paraît énorme, le dixième de toute les récoltes et produits… Surtout lorsqu’on va le consommer, en famille, élargie soit, mais dans un seul temps de fête, en un jour ou quelques jours, alors que les neuf parts restantes devront permettre de vivre toute l’année.
Mais question proportion, notre impôt sur le revenu ne correspond-il pas généralement à un ou deux salaires mensuels?
Certes, nous ne le consacrons pas à Dieu, mais au bien commun. Et ce que nous offrons à notre Eglise, notre paroisse, aux œuvres missionnaires ou d’entraide, c’est encore autre chose, de l’ordre du partage et de la responsabilité.
Cette dîme, qu’on l’offre ou qu’on la mange soi-même (mes impôts me reviennent aussi, qui permettent les routes, l’école, les hôpitaux…), elle sert avant tout à rappeler que tout gain, tout bien acquis, fût-ce à la sueur de son front, est don de Dieu, qu’il appartient à Dieu d’abord. Et c’est dans la reconnaissance que je peux en jouir.