2
À toi, Die
u, nous rendons grâce ; †
nous rendons grâce, et ton n
om est proche :
on procl
ame tes merveilles !
3
« Oui, au mom
ent que j’ai fixé,
moi, je juger
ai avec droiture.
4
Que s’effondrent la t
erre et ses habitants :
moi seul en ai pos
é les colonnes !
5
« Aux arrogants, je d
is : Plus d’arrogance !
et aux impies : Ne levez p
as votre front !
6
Ne levez pas votre fr
ont contre le ciel,
ne parlez pas en le pren
ant de haut ! »
7
Ce n’est pas du lev
ant ni du couchant,
ni du désert, que vi
ent le relèvement.
8
Non, c’est Die
u qui jugera :
il abaisse les uns, les a
utres il les relève.
9
Le Seigneur tient en m
ain une coupe
où fermente un v
in capiteux ;
il le verse, et tous les imp
ies de la terre
le boir
ont jusqu’à la lie.
10
Et moi, j’annoncer
ai toujours
dans mes hymnes au Die
u de Jacob : †
11
« Je briserai le fr
ont des impies, *
et le front du j
uste s’élèvera ! »
Commentaire
Pas tout à fait...
C'était pourtant tellement bien parti! Ce brave spécialiste qui vient poser une belle question – c'est-à-dire une question qui ne cherche pas à piéger l'autre, mais faire en sorte que l’auditoire soit nourri d’une réponse pertinente – ce scribe reçoit plus qu'il n'avait demandé. Il parvient à la reformuler de manière adéquate aux yeux du Maître et apprend qu'il n'est pas loin du royaume de Dieu. Tout faire juste, et découvrir qu’on n’est «pas loin»: c’est du bonheur!
Mais, dans l’esprit de l’Evangile, «n’être pas loin» c’est être encore trop éloigné!
Alors que notre scribe comprend les commandements comme justification a posteriori de pratiques établies, Jésus utilise ceux-ci pour renforcer une attitude d’amour pour Dieu et de solidarité envers tout prochain: une manière nouvelle d'appréhender la vie.
Ce renouvellement de l’esprit implique l'écoute en vrai disciple, mais aussi le mouvement vers Dieu et le prochain: ainsi, «n’être pas loin du Royaume» est une invitation à être en marche, dans sa direction.
Le Messie et David: qui est le fils de qui? (v. 35 à 37).
Il est des controverses qui parfois nous paraissent bien lointaines et anodines …
Jésus attaque ici de plein fouet la conception du Messie dans certains cercles religieux de l'époque. L'enjeu est de savoir si le Messie, celui qui viendra sauver Israël, se situera dans la lignée du roi David. Il serait donc attendu de lui qu’il refît en mieux ce que David avait entrepris: une conquête militaire aussi efficace que glorieuse pour réformer et assurer la souveraineté d'Israël.
Jésus a son avis bien tranché sur la question et s'appuie sur le psaume 110 pour affirmer son propos: le Messie ne peut pas descendre de David, puisque David lui-même reconnaissait que le Messie lui était supérieur.
Voilà, c'est simple … apparemment! Mais en quoi cela nous concerne aujourd'hui?
En effet, les questions sur les origines du Messie ne nous intéressent plus vraiment, vu que nous le reconnaissons en la personne de Jésus-Christ.
Nos questions sont bien plutôt à adresser au Messie lui-même à travers l’évangile de Marc … Et d’avantage sur ses projets que sur ses origines!
Il ne nous reste qu’à faire comme la foule de l’Evangile: écouter avec plaisir!