1
Alléluia !
De tout cœur je rendrai gr
âce au Seigneur
dans l’assemblée, parm
i les justes.
2
Grandes sont les œ
uvres du Seigneur ;
tous ceux qui les
aiment s’en instruisent.
3
Noblesse et beaut
é dans ses actions :
à jamais se maintiendr
a sa justice.
4
De ses merveilles il a laiss
é un mémorial ;
le Seigneur est tendr
esse et pitié.
5
Il a donné des v
ivres à ses fidèles,
gardant toujours mém
oire de son alliance.
6
Il a montré sa f
orce à son peuple,
lui donnant le dom
aine des nations.
7
Justesse et sûreté, les œ
uvres de ses mains,
sécurité, to
utes ses lois,
8
établies pour toujo
urs et à jamais,
accomplies avec droit
ure et sûreté !
9
Il apporte la délivr
ance à son peuple ; †
son alliance est promulgu
ée pour toujours :
saint et redout
able est son nom.
10
La sagesse commence
avec la cr
ainte du Seigneur. †
Qui accomplit sa volonté en
est éclairé.
À jamais se maintiendr
a sa louange.
Commentaire
Veux-tu guérir? Sois prêt à bouger!
La question paraît incongrue. Et pourtant, si Jésus la pose, c’est bien qu’il y a une raison: il existe des malades qui ne souhaitent pas vraiment guérir. Ils se sont installés dans leur identité de malade et, somme toute, y trouvent leur compte. Non pas qu’ils soient malades de gaîté de cœur ou simulateurs, mais dans la maladie, ils ont trouvé une forme d’équilibre personnel qui leur permet de gérer au mieux cette situation. «Veux-tu guérir?» – Es-tu prêt à prendre le risque de te voir bousculé dans ton identité? À ne plus être celui que tu étais depuis 38 ans? La question n’est pas anodine …
Ce risque est aussi celui de la foi. La question s’adresse à toute personne qui veut suivre le Christ. Malade ou non, es-tu prêt au changement?
Manifestement, il y a deux types de personnages dans la suite de ce récit (9-18): ceux qui bougent et ceux qui sont immobiles. Parmi les premiers, il y a Jésus, qui se retire tout d’abord de la scène, sans doute parce qu’il se méfie de la foule; puis il revient à la rencontre de l’homme guéri. Non seulement il bouge mais transmet cette capacité de bouger: «Prends ta natte et marche!» Ecouter la parole de Jésus me met en mouvement, me fait me déplacer, m’arrache à mes immobilismes et me pousse vers les autres. Moi aussi, je bouge – avec Jésus.
Et puis, il y ceux qui ne bougent pas, ici les chefs juifs, qui restent confits dans leurs pratiques habituelles, dans la citadelle de leurs certitudes. Ils voient d’un très mauvais œil tous ceux qui circulent. Peut-être ont-ils oublié que parmi leurs ancêtres se trouve aussi Abraham, étranger et voyageur sur la terre? Entre eux et Jésus, c’est le conflit, et chaque nouvel épisode vient l’aggraver jusqu’à son paroxysme à Golgotha.
Cela n’entrave pourtant pas la marche de Jésus. Certes, il a transgressé le commandement du sabbat, augmentant l’opposition de ses adversaires et peut-être l’incompréhension de ses disciples. Mais il a mis un homme en route, il a restauré son humanité. Et cela ne pouvait attendre demain. L’œuvre de Dieu presse et ne se laisse pas arrêter!