1
Garde-m
oi, mon Dieu :
j’ai fait de t
oi mon refuge.
2
J’ai dit au Seigneur : « Tu
es mon Dieu !
Je n’ai pas d’autre bonhe
ur que toi. »
3
Toutes les idoles du pays,
ces die
ux que j’aimais, †
ne cessent d’ét
endre leurs ravages, *
et l’on se r
ue à leur suite.
4
Je n’irai pas leur offrir le s
ang des sacrifices ; *
leur nom ne viendra p
as sur mes lèvres !
5
Seigneur, mon part
age et ma coupe :
de toi dép
end mon sort.
6
La part qui me revi
ent fait mes délices ;
j’ai même le plus b
el héritage !
7
Je bénis le Seigne
ur qui me conseille :
même la nuit mon cœ
ur m’avertit.
8
Je garde le Seigneur devant m
oi sans relâche ;
il est à ma droite : je su
is inébranlable.
9
Mon cœur exulte, mon
âme est en fête,
ma chair elle-même rep
ose en confiance :
10
tu ne peux m’abandonn
er à la mort
ni laisser ton ami v
oir la corruption.
11
Tu m’apprends le chem
in de la vie : †
devant ta face, débordem
ent de joie !
À ta droite, éternit
é de délices !
Commentaire
Quand cela ne veut pas…
Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Le proverbe bien connu semble tout à fait s’appliquer aux auditeurs de ces témoins emblématiques de Dieu que sont le Baptiste et Jésus.
Comme s’il existait des circonstances où tous nos efforts de témoignage, toute notre créativité pour rendre la bonne nouvelle attractive aux yeux et aux oreilles de nos contemporains, ne sont que poursuite du vent. Ils ne veulent pas, un point, c’est tout. Et quand cela ne veut pas...
Pourtant, quelques-uns de ces enfants dont parle Jésus ont vu juste. Ils ont reconnu la sagesse de Dieu à l’œuvre dans le Baptiste et dans le Christ. Dans la diversité de leur mode de vie et de leur message, ces enfants ont reconnu le même Esprit, source de leurs témoignages différenciés. Ils sont devenus enfants de la sagesse qui était déjà aux côtés de Dieu aux jours de la création.
Dès lors, gardons à l’esprit que nos efforts pour témoigner du Christ sont simplement relatifs. Dans la réussite du témoignage, tout ne dépend pas que du témoin: l’auditeur y a aussi sa part. Et pour cela, nous ne pouvons que nous en remettre à celui qui nous envoie.