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Vous tous, bénissez le Seigneur,2
Levez les mains vers le sanctuaire,3
Que le Seigneur te bénisse de Sion,Temps de Pâques
Mardi
Évangile selon Jean, Chap. 4, v. 43-54
Intentions de prière proposées par le Conseil oecuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d'Eglises réformées (CMER)
Dieu de toute miséricorde,
tu consoles ceux qui pleurent
et tu relèves ceux qui tombent.
Que ta parole retentisse en nos vies,
et nous délivre de toute mort.
Par Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur,
qui vit et qui règne avec toi, Père, et le Saint-Esprit,
un seul Dieu pour les siècles des siècles.
Je n'ai plus rien à craindre
Commentaire
Ressort de confiance
Jésus arrive à Cana. L’officier l’apprend. Son fils est malade. Comment ne pas s’agiter à l’annonce de sa venue? Le vin de la noce court encore… dans la région. Le centurion a été touché, comme beaucoup d’autres par un prodige de surabondance. Si Jésus a pu se surpasser à ce moment-là, pourquoi ne le ferait-il pas avec son fils?
C’est tout de même étonnant. Jésus montre une certaine impatience. Comme il dira par ailleurs. Vous me cherchez parce que vous avez mangé (Jn 6,26). La quête du Dieu magicien. Paravent de toutes les souffrances. Distributeur automatique de bonheur. L’officier n’en démord pas. «Descends avant qu’il meure!» Et Jésus l’expédie: «Va, ton fils vit.» Décidément, il ne s’attarde pas trop.
Avec la même conviction qu’il a eue pour réclamer l’attention et la bienveillance de Jésus, l’officier repart. Pas l’ombre d’un doute. Il a cru. C’est le miracle de la foi qui déplace les montagnes. Pas de crainte. La peur de la maladie et de la mort vaincues. En chemin, de retour chez lui, la bonne nouvelle viendra à sa rencontre.